Les cours du pétrole continuaient de grimper jeudi en Asie, portés par la baisse de la production de l’Opep, les espoirs d’accord commercial entre Washington et Pékin et la crise au Venezuela.

Vers 03H45 GMT, le baril de «light sweet crude» (WTI), référence américaine du brut, pour livraison en mars, progressait de 16 cents à 54,06 dollars dans les échanges électroniques en Asie.

Le baril de Brent, référence européenne, pour avril, gagnait 23 cents à 63,84 dollars.

L’Agence internationale de l’Energie (AIE) vient d’annoncer que l’offre mondiale avait chuté de 1,4 million de barils par jour (mbj) en janvier à 99,7 mbj.

Ce recul est dû en particulier à la mise en oeuvre de l’accord de Vienne entre les pays de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et leurs partenaires, dont la Russie, qui ont décidé début décembre de se fixer des objectifs de production plus bas qu’auparavant.

Les incertitudes politiques au Venezuela, les informations sur l’Opep et l’optimisme quant à la demande chinoise «sont des facteurs positifs tandis que le renforcement du dollar tempère la hausse des cours du brut», a déclaré Margaret Yang Yan, analyste chez CMC Markets à Singapour.

«Les incertitudes économiques continuent de limiter les appétits durant le trimestre en cours mais les conditions positives prévalant aux négociations commerciales entre les Etats-Unis et la Chine vont maintenir les cours du brut dans le vert», a estimé Benjamin Lu, analyste chez Phillip Futures à Singapour.

Les négociateurs américains et chinois ont repris leurs discussions jeudi à Pékin.

Les Etats-Unis ont donné jusqu’au 1er mars à la Chine pour trouver un terrain d’entente sur les différends commerciaux entre les deux pays. Le président américain Donald Trump a cependant affirmé mardi qu’il pourrait accorder à la Chine un délai supplémentaire.

Mercredi, le Brent s’est apprécié de 1,19 dollar pour terminer à 63,61 dollars à Londres.

A New York, le WTI a gagné 80 cents pour clôturer à 53,90 dollars.