Le pétrole consolide à des niveaux élevés avant la réunion de l’Opep+

AWP

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Le Brent termine sur un reflux de 0,11% à 89,16 dollars et le WTI finit quasi à l’équilibre (+0,05%) à 88,20 dollars.

Les cours du pétrole ont terminé en ordre dispersé mardi dans un marché prudent et attentiste avant la réunion, mercredi, de l’Opep et de ses partenaires de l’Opep+, et la publication, le même jour, des stocks américains.

Le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril, dont c’était le premier jour d’utilisation comme contrat de référence, a abandonné 0,11%, pour finir à 89,16 dollars.

A New York, le contrat sur le baril de West Texas Intermediate (WTI) avec échéance en mars, a clôturé quasiment à l’équilibre (+0,05%) à 88,20 dollars.

La séance a été «agitée», dans un marché «qui se cherche une direction», a commenté Matt Smith, responsable de l’analyse pétrole chez Kpler.

Les opérateurs ont eu peu de nouvelles à se mettre sous la dent mardi et n’ont pas observé d’évolution notable dans la crise ukrainienne.

Tous les regards étaient donc déjà tournés vers la réunion, prévue mercredi, de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et de leurs partenaires de l’accord Opep+.

«Les participants s’attendent globalement à un nouveau relèvement modéré de la production», a indiqué, dans une note, Bart Melek, responsable de la stratégie matières premières chez TD Securities.

Depuis juillet, l’Opep+ s’est tenu à son calendrier d’une hausse mensuelle de 400.000 barils par jour avec l’objectif de retrouver le niveau de production d’avant la pandémie d’ici septembre prochain.

«Je ne pense pas qu’il faille attendre de l’Opep autre chose que la poursuite de cette hausse, mois après mois», a anticipé Matt Smith.

La décision du groupe Opep+ est relativisée par l’incapacité qu’ont eu plusieurs de ses membres à assurer les quotas définis cet été.

Selon des documents d’un comité technique de l’organisation, consultés par l’agence S&P Global Platts, ceux des pays qui se sont engagés sur des quantités données ont manqué leur objectif de 832.000 barils par jour au total en décembre.

En janvier, selon un sondage effectué par l’agence Bloomberg, les pays membres de l’Opep n’ont accru leurs volumes que de 50.000 barils par jour, et leurs alliés de l’Opep+, de 160.000 barils par jour, soit, au total, à peine plus de la moitié de l’objectif de 400.000 supplémentaires.

L’autre événement attendu mercredi viendra de la publication de l’état des stocks américains de pétrole par l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA).

Selon un consensus établi par Bloomberg, les analystes s’attendent à une hausse de 1,8 million de barils des réserves commerciales de brut. Matt Smith s’attend à un rapport «sans nouveauté», ce qui explique que «le marché ne veuille pas faire de grand mouvement préalable».

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