Le pétrole cale après la publication des stocks américains

AWP

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Le Brent valait 41,53 dollars vers 11h25 à Londres, en baisse de 0,57% par rapport à mercredi. A New York, le WTI lâchait 0,70% à 39,65 dollars.

Les prix du pétrole étaient en légère baisse jeudi, malgré une baisse des stocks américains la veille, les préoccupations qui entourent la demande et la reprise de la production et des exportations en Libye prenant l’ascendant dans le moral des investisseurs.

Vers 09h25 GMT (11h25 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre valait 41,53 dollars à Londres, en baisse de 0,57% par rapport à la clôture de mercredi.

A New York, le baril américain de WTI pour le même mois lâchait 0,70% à 39,65 dollars.

La veille, un rapport de l’Agence américaine d’information sur l’Energie (EIA) «inattendu, rafraîchissant et optimiste», selon Tamas Varga, analyste de PVM, sur les stocks de pétrole américains avait débouché sur une timide hausse des deux cours de référence à la clôture.

Selon ce rapport hebdomadaire, les réserves de brut aux Etats-Unis ont reculé de 1,6 million de barils pour s’établir à 494,4 MB au 18 septembre.

Mais «les inquiétudes croissantes à propos de l’augmentation de l’offre d’or noir et la situation de l’économie mondiale ont vite éclipsé ces chiffres», a ajouté M. Varga.

D’après lui, «le contexte économique et pétrolier actuel est tout sauf encourageant.»

Pour la seule Europe, la pandémie de Covid-19 a déjà contaminé plus de cinq millions de personnes, et le Royaume-Uni et la France ont annoncé ces derniers jours de nouvelles mesures pour restreindre la diffusion du virus.

«L’attention se porte également sur la reprise des approvisionnements en pétrole en provenance de Libye, où les chargements devraient reprendre», a complété Al Stanton, de RBC.

La Compagnie nationale libyenne de pétrole (NOC) a annoncé le week-end dernier la reprise de la production et des exportations d’or noir sur les sites qu’elle a qualifiés de «sûrs», au lendemain de l’annonce par l’homme fort de l’est de ce pays, Khalifa Haftar, de la levée d’un blocus de huit mois imposé par ses forces.

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