Vers 11h30, le Brent progresse de 0,49% à 73,39 dollars et le WTI grappille 0,16% à 70,10 dollars.
Les cours du pétrole étaient en légère hausse vendredi, dans le sillage de la veille, au dernier jour d’une semaine marquée par le maintien par l’Opep+ de la hausse progressive de sa production et le passage de l’ouragan Ida dans le Golfe du Mexique.
Vers 09H35 GMT (11H35 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre valait 73,39 dollars à Londres, en hausse de 0,49% par rapport à la clôture de jeudi.
A New York, le baril américain de WTI pour octobre gagnait de son côté 0,16% à 70,10 dollars.
Le Brent et le WTI ont déjà gagné 2% jeudi, le contrat de référence outre-Atlantique en profitant pour passer au-dessus de 70 dollars le baril pour la première fois depuis près d’un mois.
«L’Opep+ étant terminée et le dollar américain restant faible, les marchés pétroliers se redressent» constate Jeffrey Halley, analyste de Oanda.
Quand le billet vert perd de la valeur - de l’ordre de 0,50% face à un panier de monnaies depuis le début de la semaine - , le pétrole coté en dollar devient meilleur marché pour les investisseurs munis d’autres devises.
La semaine a été marqué par le sommet des membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et leurs alliés, qui ont validé mercredi leur stratégie d’augmentation progressive de la production de 400.000 barils par jour pour le mois prochain.
Cette annonce, sans surprise, s’inscrit dans la continuité pour le groupe emmené par l’Arabie saoudite et la Russie qui avait décidé mi-juillet une augmentation mensuelle de cet ordre «jusqu’à l’élimination progressive» du volume laissé sous terre pour le moment, soit à l’automne 2022 à ce rythme.
Le marché de l’or noir est par ailleurs secoué par les dégâts causés par le passage de l’ouragan Ida dans le Golfe du Mexique.
«Les retombées de l’ouragan Ida sont toujours en cours d’évaluation», ont indiqué les analystes de JBC, qui préviennent que «le redémarrage de certaines raffineries pourraient prendre des semaines».
Selon les derniers chiffres publiés jeudi par le Bureau de régulation de l’environnement et de la sécurité (BSEE), 93,55% de la production de pétrole dans le Golfe du Mexique est à l’arrêt, un facteur de soutien pour les cours du brut.