Le Dow Jones à 38'500 points sera clé pour préserver la tendance haussière

Le Dow Jones a terminé en légère baisse pour une seconde semaine consécutive après avoir grimpé de plus de 5% depuis son creux de la mi-janvier. Le Dow Jones est pénalisé par des prises de bénéfices sur certains secteurs ayant fortement avancé ces dernières semaines, dont ses deux plus importants qui sont la technologie (~24% du poids de l’indice), en baisse de 1,65% la semaine dernière, et la santé (~19% du poids de l’indice), en baisse de 2,43%.

Le Dow Jones est ainsi sorti par le bas d’un biseau ascendant dans lequel il évoluait depuis le début de l’année. Cette sortie par le bas témoigne d’un affaiblissement de la pression acheteuse, mais il sera préférable d’attendre un repli sous le support à 38'500 points pour éventuellement tabler sur un retracement. Si c’est le cas, les perspectives redeviendront à court terme baissières et le record de 2022 à 37'000 points dépassé en décembre de l’année dernière serait le prochain support à surveiller.

En revanche, les perspectives redeviendraient haussières en cas de dépassement du récent plus haut à environ 39'200 points. Dans ce cas, une poursuite de la tendance haussière de fond serait à prévoir. Néanmoins, compte tenu de la divergence haussière du VIX depuis le début de l’année, le scénario d’un retracement est statistiquement le plus probable.

Graphique journalier du cours du Dow Jones - niveaux clés

Analyse technique du cours du Dow Jones

Les marchés auront les yeux rivés sur l’inflation américaine

Les chiffres sur l’inflation aux Etats-Unis, en Allemagne et en France seront les publications les plus importantes de la semaine. L'inflation américaine sera de loin la plus importante, car il s'agira de la première estimation pour le mois de février, contrairement à celles de l'Allemagne et de la France, qui seront des révisions.

Des chiffres sur l’inflation supérieurs aux attentes repousseraient à plus tard les perspectives de baisse des taux de la Fed et/ou de la BCE, ce qui serait un vent contraire aux actifs risqués tandis que des chiffres inférieurs aux attentes alimenteraient les perspectives d’une baisse des taux et soutiendraient donc les actifs risqués.

Actuellement, le marché anticipe une première baisse des taux de la Fed en juin et de la BCE en mai 2024.