Calme plat pour les nouvelles cotations en Suisse

AWP

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Au total, 391 entreprises se sont lancées sur le marché des actions entre janvier et fin mars, une envolée de 68% sur un an.

Les introductions en Bourse ont été à l’arrêt en Suisse au premier trimestre, alors qu’elles ont affiché une vive activité au niveau mondial et notamment en Chine, a indiqué lundi le cabinet d’audit et de conseil EY dans une étude. Au total, 391 entreprises se sont lancées sur le marché des actions entre janvier et fin mars, une envolée de 68% sur un an.

Seule exception au calme plat régnant en Suisse en début d’année, la société pharmaceutique nidwaldienne NLS Pharmaceutics s’est lancée fin janvier sur l’indice Nasdaq des valeurs technologiques de Wall Street.

Tobias Meyer, spécialiste des entrées en Bourse chez EY Suisse, s’attend cependant à ce que des entreprises helvétiques franchissent le pas cette année, notamment dans le secteur des technologies de la santé et des énergies renouvelables.

Ce dernier table également sur le lancement d’un véhicule spécialisé dans l’introduction en Bourse, le Spac («Special purpose acquisition company»). Il s’agit d’une société sans activité opérationnelle dont les actions sont cotées avec le seul objectif de lever des fonds pour réaliser une acquisition dans un laps de temps limité.

Au niveau international, le volume d’émission a plus que triplé à 91,8 milliards de dollars. Sur le Vieux continent, les nouvelles cotations ont bondi de 240% à 68 et les volumes ont été multipliés par 17 à 20,1 milliards de dollars. Selon EY, «il s’agit là de la plus forte croissance enregistré en Europe par le baromètre IPO».

Aux Etats-Unis, le nombre d’entrées en Bourse a triplé à 82 pendant la période sous revue et les montant levés ont été multipliés par plus de cinq à 37 milliards de dollars.

Le plus grand nombre de nouvelles cotations a été enregistré en Chine, 134 au total (+52%). Le volume d’émission sur les places chinoises, y compris la place de Hong Kong, a gonflé de 73% à 22,7 milliards de dollars.

«Les technologies émergentes et le secteur de la santé sont actuellement les moteurs les plus puissants des opérations IPO au niveau mondial», a souligné M. Meyer. Selon ce dernier, «la pandémie de coronavirus a entraîné un véritable boom du numérique, notamment dans le secteur de la santé».

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