Modeste rebond de la valeur boursière du compartiment, qui gagne 0,9% à 42,6 milliards d’euros.
Le rebond des marchés actions s’est poursuivi en Europe, mais a peu profité aux petites et moyennes valeurs technologiques (telles que définies par Euronext). A fin mars, leur valorisation boursière a augmenté de 0,9% par rapport à fin février, atteignant 42,6 milliards d’euros.
Depuis le début de l’année, la progression atteint 12,5%, ce qui reste modeste après la correction boursière du quatrième trimestre 2018, qui avait fortement impacté l’ensemble des petites valeurs en Europe.
Les pôles technologie et santé, qui constituent les deux poids lourds de l’univers, ont gagné respectivement 1,7% et 0,1%, expliquant en partie la faiblesse du rebond sur le mois de mars.
Les matériaux et la consommation cyclique ont cédé respectivement 1,8% et 0,2%.
Les services collectifs ont enregistré la plus forte progression sur le mois, avec un gain de 5,6%.
Depuis le début de l’année, l’énergie, la santé et la technologie contribuent le plus au rebond du segment avec des gains de respectivement 43,8%, 17,6% et 11,2%.
Le modeste rebond du compartiment ne s’est pas accompagné d’une revalorisation significative. Celle-ci se poursuit mais à un rythme bien plus modeste que depuis le début de l’année.
Le ratio moyen cours sur juste valeur quantitative ressort à 0,84x fin mars, contre 0,83x le mois précédent et 0,65x fin 2018. La décote moyenne depuis que l’univers est suivi (janvier 2014) est de 0,92x.
Le marché semble avoir du mal à anticiper une amélioration des fondamentaux du compartiment et ce scepticisme touche l’ensemble des sous-secteurs.
Les plus en retard sont les matériaux, la consommation cyclique et la santé (0,82x). Les services collectifs, les communications se traitent en revanche avec une prime par rapport à l’univers analysé (respectivement 0,92x et 0,90x).
Etonnamment, la relation entre santé financière et valorisation s’est fortement affaiblie entre février et mars, le coefficient de détermination chutant à 8%. Ceci permet sans doute d’expliquer pourquoi la revalorisation des différents sous-secteurs a quelque peu marqué le pas d’un mois sur l’autre.
Titres décotés bénéficiant d’un rempart concurrentiel moyen («Narrow Moat»)
Le vivier de titres décotés s’est fortement enrichi par rapport au mois précédent, passant de 19 à 44.
.png)