En rythme annualisé, 759’000 objets ont trouvé preneur, soit un bond de 12,3% par rapport au mois précédent, marqué par une forte baisse. Les analystes tablaient sur une hausse à seulement 683’000 unités.
Les ventes de maisons neuves aux Etats-Unis ont enregistré une forte hausse en septembre, atteignant même leur plus haut niveau depuis 18 mois malgré des taux pour les prêts immobiliers à des niveaux records, selon les données publiées mercredi par le département du Commerce.
En septembre, 759’000 maisons neuves ont trouvé preneur, en rythme annualisé - chiffre projeté sur un an à ce rythme de ventes -, soit une hausse de 12,3% par rapport au mois précédent, qui avait lui été marqué par une forte baisse.
Les ventes en août ont par ailleurs été légèrement revues en hausse, à 676’000 en rythme annualisé contre 675’000 initialement annoncées.
Les données de septembre sont supérieures aux attentes des analystes, qui anticipaient une hausse plus modeste, à 683’000 unités vendues, selon le consensus publié par briefing.com.
Le prix médian a en revanche continué à reculer par rapport au mois précédent, à 418’000 dollars contre 430’000. Le prix moyen a suivi la même tendance, à 503’900 contre 514’000.
La poursuite de la hausse des taux d’intérêts pour les prêts immobiliers explique largement la baisse des prix des maisons neuves, alors que le taux d’intérêt pour un prêt fixe à 30 ans, le plus courant aux Etats-Unis, atteint des records pour le XXIe siècle.
Selon les données du groupe de refinancement immobilier Freddie Mac, ils atteignent en effet 7,63%, soit leur plus haut niveau depuis la fin de l’année 2000.
Et ils ne devraient pas reculer dans l’immédiat, leurs évolutions étant liées aux taux de la banque centrale américaine (Fed) ainsi qu’au rendement des obligations à 10 ans, qui flirtent depuis plusieurs jours avec la barre des 5%.
La prochaine réunion de la Fed, prévue la semaine prochaine, devrait se conclure par le maintien des taux d’intérêt à leur niveau actuel, de l’avis des spécialistes du marché, soit dans une fourchette comprise entre 5,25 et 5,50%.
Mais elle pourrait surtout les maintenir à un niveau élevé plus longtemps qu’elle ne l’imaginait jusqu’ici, alors que l’inflation peine à revenir vers sa cible de 2% et que les tensions géopolitiques pourraient revenir peser sur les prix, notamment de l’énergie.