PSP plombé par les revalorisations après 9 mois

AWP

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Le bénéfice net a progressé de 8,5% sur un an, hors effet des revalorisations, à la faveur de la hausse des revenus locatifs et de celle des ventes de projets de développement et de propriétés par étage (PPE).

La société immobilière PSP Swiss Property a vu son résultat net fondre de plus d’un tiers en rythme annuel sur les neuf premiers mois de 2022, et ce malgré une hausse de ses recettes et de sa performance opérationnelle.

Pendant la période sous revue, le bénéfice net a progressé de 8,5% sur un an, à 181,3 millions de francs, hors effet des revalorisations, à la faveur de la hausse des revenus locatifs et de celle des ventes de projets de développement et de propriétés par étage (PPE). En tenant compte de cet effet, l’évolution est fortement négative (-34,1%) à 284,0 millions, indique le groupe zougois coté à la Bourse suisse mardi dans un communiqué.

L’excédent brut d’exploitation (Ebitda), ajusté des revalorisations, s’est étoffé de 7,6% à 226,7 millions de francs. Les revenus locatifs n’ont progressé que marginalement (+2,3%) à 236,8 millions. A fin septembre, 94% des baux parvenant à échéance en 2022 avaient été renouvelés, ce qui correspond à un montant de 54,8 millions.

A la même date, le taux de vacance se montait à 3,1%, contre 3,8% au bouclement de l’exercice précédent, alors que sur la même période, la valeur du portefeuille immobilier s’est enrobée de 2,8% à plus de 9,38 milliards de francs.

La copie rendue par PSP déçoit légèrement les attentes des analystes sondés par AWP, à l’exception de l’Ebitda, qui a dépassé les projections les plus optimistes.

Dans la foulée se ses résultats, l’entreprise a annoncé qu’Aviram Wertheim, membre du conseil d’administration depuis 14 ans, ne se présenterait pas pour un nouveau mandat lors de la prochaine assemblée générale en avril 2023. Le nom du candidat à sa succession sera communiqué «en temps voulu».

Pour l’ensemble de l’exercice, la direction du groupe a confirmé son objectif d’Ebitda 290 millions de francs, hors effet de revalorisations, et a relevé ses ambitions en matière de taux de vacance, visant désormais pour la fin de l’année moins de 3,5%, contre moins de 4,0% jusqu’ici.

La demande pour les surfaces de bureau et commerciales situées dans les emplacements centraux devrait se maintenir, alors que la situation dans les zones périphériques reste «tendue», selon le communiqué.

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