Le groupe immobilier PSP Swiss Properties a engrangé sur les six premiers mois de l’année des revenus locatifs de 157,8 millions de francs, en hausse de 2,9% sur un an. Le taux de vacance a été réduit d’une dizaine de points de base sur la période à 3,7%, selon un compte-rendu diffusé vendredi.

L’excédent brut d’exploitation (Ebitda) hors produit des revalorisations a enflé de 8,9% à 155,1 millions. Le bénéfice net ajusté a progressé de plus de 10% à 124,5 millions. Compte tenu du jeu des revalorisations, cet indicateur a par contre fondu de près de 40% à 227,2 millions.

Fin juin, la valorisation du portefeuille s’établissait à 9,3 milliards, en hausse de quelque 200 millions sur six mois.

La rentabilité opérationnelle s’avère plus ou moins conformes aux projections des analystes consultés par AWP, qui tablaient par contre en moyenne sur un recul plus marqué du bénéfice net comptabilisé.

La direction ambitionne désormais de dégager un Ebitda ajusté du résultat des placements immobiliers de 290 millions, contre plus de 285 millions au dernier pointage. Le taux de vacance ne doit toujours pas dépasser 4% à la fin de l’année.

Le directeur général Giacomo Balzarini n’a pas exclu en téléconférence de presse d’inscrire une nouvelle marque de référence en matière de résultat d’exploitation.

Du côté des analystes, celui de Vontobel relève un fort effet de revalorisations, attribué à un impact négatif différé des hausses de taux d’intérêt ainsi qu’à la capacité à renouveler les baux à des conditions plus avantageuses.

Baader Helvea évoque une marche des affaires «réglée comme une montre suisse dans un environnement exigeant».

Plus impassible, la Banque cantonale de Zurich (ZKB) salue une performance certes robuste mais largement anticipée, sans incidence donc sur l’appréciation neutre de l’action.

L’action PSP a bouclé la séance à la Bourse suisse en baisse de 0,3% à 114,60 francs, dans un indice SPI en repli de 0,23%.