• Les premiers chiffres publiés par les cantons et les villes indiquent que la diminution du nombre de logements vacants amorcée l’an passé se poursuit au même rythme.
• Ce recul est dû au ralentissement de l’activité de construction et à la forte hausse de la demande liée à la croissance économique et à l’immigration.
• Pour la première fois depuis 2013, le taux de logements vacants diminue aussi dans les grands centres, mais ceux-ci affichent d’importantes disparités.

Ces dernières semaines, cinq cantons et certaines villes ont publié leurs taux de vacance en 2022. Ces publications montrent que le recul du nombre de logements vacants amorcé l’an passé se poursuit. C’est le canton de Genève qui est le plus touché (–26,1%), suivi des cantons de Vaud (–17,0%), de Zurich (–15,5%) et de Bâle-Campagne (–3,6%). Seul le canton de Bâle-Ville, dont le taux de vacance défiait déjà la tendance générale en 2021, affiche une nouvelle augmentation de 7,5%. Au total, au 1er juin 2022, les cinq cantons mentionnés comptaient 13,9% de logements vacants en moins par rapport à l’an dernier. Ce recul s’est donc accéléré par rapport à 2021 (–8,0%).

Le taux de vacance devrait tomber à environ 1,35%Le taux de logements vacants, établi par l’Office fédéral de la statistique en collaboration avec les communes, est un recensement complet et donc un indicateur bien établi de l’état de santé du marché suisse du logement. Chaque année, les communes le recensent au 1er juin. La publication des résultats pour l’ensemble de la Suisse est prévue pour la mi-septembre. Les données déjà publiées et évoquées précédemment, ainsi que notre baromètre de l’offre et de la demande sur le marché résidentiel nous amènent à la conclusion que le recul observé l’année dernière pour la première fois depuis 2009 s’est poursuivi sans relâche. Le taux de vacance a baissé de 1,54% en 2021 à environ 1,35%, la valeur la plus faible enregistrée depuis six ans.