Durant le trimestre sous revue, l’indice des caisses de pension a reculé de 12,21 points, soit -6,03%; son évolution depuis le début de l’année s’élève donc à -9,28%. Au 30 juin 2022, l’indice s’établit à 190,36 points (base de 100 points au début de l’année 2000). Les mois d’avril (-1,38%) et mai (-1,13%) étaient déjà négatifs, tandis que juin (-3,63%) a enregistré des pertes encore plus importantes.

La majeure partie de l’évolution négative au deuxième trimestre est liée aux actions (-3,86%). La contribution au rendement des actions suisses est de -1,51% et celle des actions étrangères de -2,35%. Les classes d’actifs des obligations (-1,29%) et de l’immobilier (-0,71%) ont également pesé sur le résultat trimestriel avec des contributions au rendement nettement négatives. Les autres catégories de placement ont été plutôt discrètes, mais elles aussi légèrement négatives dans l’ensemble.

L’indice du taux d’intérêt minimum LPP (depuis le 1^er janvier 2017 à 1% p.a.) a progressé de 0,40 point (soit +0,25%) au cours du trimestre sous revue à 159,06 points, sur une base de 100 points au début de l’an 2000. Au 2e trimestre 2022, le rendement de l’indice Credit Suisse des caisses de pension suisses est donc inférieur de 6,28% à l’objectif LPP.

L’indice Credit Suisse des caisses de pension suisses (depuis le 1^er janvier 2000) affiche un rendement annualisé de 2,90% au 30 juin 2022, tandis que la rémunération minimale LPP annualisée s’inscrit à 2,08%.

Le rapport détaillé sur l’indice Credit Suisse des caisses de pension suisses pour le deuxième trimestre 2022 devrait être publié le 29 juillet 2022.

Le calcul de l’indice Credit Suisse des caisses de pension suisses se base sur les performances (avant déduction des frais de gestion) réalisées par les institutions de prévoyance suisses dont les valeurs patrimoniales sont conservées auprès du Credit Suisse dans le cadre d’un global custody. En revanche, la gestion de fortune et l’activité de conseil sont effectuées par les caisses de pension elles-mêmes ou par des tiers. En sa qualité de global custodian, le Credit Suisse n’exerce aucune influence sur la performance des différentes institutions de prévoyance.