Les prix de l’immobilier ne cessent de monter au niveau mondial

AWP

1 minute de lecture

Le risque de bulle s’est ainsi accentué en particulier à Francfort, Toronto et Hong Kong. En Suisse, Zurich et Genève observent la même tendance haussière.

Les prix de l’immobilier de résidence ont continué de grimper dans 25 grandes villes au niveau mondial. Le risque de bulle s’est ainsi accentué en particulier à Francfort, Toronto et Hong Kong. En Suisse, Zurich et Genève observent la même tendance haussière.

La croissance des prix de l’immobilier corrigés de l’inflation s’est inscrite à 6% entre mi-2020 et mi-201, soit la plus forte hausse annuelle depuis 2014, annonce mercredi le Global Real Estate Bubble Index 2021 d’UBS.

Du fait du renchérissement de la valeur des maisons et appartements de résidence, la sévérité potentielle d’une correction des prix s’est également accentuée.

Cette flambée des prix s’explique par une conjonction de circonstances particulières, à savoir les confinements liés à la pandémie de coronavirus qui ont poussé davantage de personnes à vouloir acquérir un bien immobilier.

Les conditions de financement déjà favorables, la hausse des montants dédiés à l’épargne, et la montée des marchés des actions ont soutenu cette tendance.

En Suisse, le secteur immobilier zurichois reste dans la zone de risque de bulle et son score a fortement augmenté durant la période sous revue. «Le marché est en surchauffe et les volumes disponibles ont chuté à un niveau record», indique l’étude.

Bien que la situation soit quelque peu moins tendue à Genève, les prix ont aussi atteint un sommet historique dans la cité de Calvin, dépassant le pic de 2013. Comme les loyers sont exagérément élevés, l’accession à la propriété reste attrayante, notamment du fait des taux hypothécaires très bas, souligne UBS.

Malgré la flambée des prix enregistrés, une forte correction n’est pas prévue à court terme dans les deux villes suisses. A long terme, la prudence reste cependant de mise.

«Si les taux d’intérêt s’orientent à la hausse et que la croissance de la demande se déplace vers les banlieues et la périphérie en raison du faible niveau d’accessibilité dans les centres -villes, les prix excessifs d’aujourd’hui pourraient ne pas être durables», anticipent les spécialistes.

A lire aussi...