Les autres risques identifiés par l’Autorité fédérale de surveillance pour cette année dans le secteur financier n’ont pas changé par rapport à 2020.
La Finma s’inquiète d’une tendance à la surchauffe des marchés immobilier et hypothécaire. Les autres risques identifiés par l’Autorité fédérale de surveillance pour cette année dans le secteur financier n’ont pas changé par rapport à 2020.
«La part des immeubles résidentiels de rendement sur le marché montre des tendances à la surchauffe, les marchés des investisseurs et des utilisateurs prenant, au cours des dernières années, des directions différentes, explique le communiqué de la Finma paru jeudi.
Les experts de Berne notent que «sur le marché des biens en propriété, la croissance des prix s’est poursuivie et les prix de l’immobilier se découplent davantage de l’évolution des revenus et des prix à la consommation».
Par ailleurs la Finma a identifié cinq autres risques financiers importants, mais ceux-ci demeurent les mêmes que les années précédentes: la faiblesse persistante des taux d’intérêt, des défauts de paiement ou des corrections sur les prêts aux entreprises et emprunts d’entreprises à l’étranger, les cyberattaques, la lutte contre le blanchiment d’argent et un accès difficile aux marchés étrangers.
Nouveauté de l’édition 2021, la Finma se penche de manière croissante sur les risques financiers à long terme que représente le changement climatique.
L’abandon non ordonné du taux de référence Libor par contre ne figure plus parmi les risques principaux, la Finma jugeant le niveau de préparation des assujettis satisfaisant.