Bureaux vides: ZKB prévoit la poursuite du travail à domicile

AWP

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«L’effondrement de la conjoncture va se répercuter à moyen terme par une hausse des taux de vacance des surfaces commerciales et de l’immobilier de bureau», prévient Ursina Kubli.

Le fort ralentissement économique engendré par la pandémie de coronavirus va avoir un impact négatif sur l’immobilier de bureau et commercial avec une augmentation des surfaces vacantes, a estimé mardi la Banque cantonale de Zurich (ZKB) dans une étude. L’immobilier résidentiel est moins impacté par la crise.

«L’effondrement de la conjoncture va se répercuter à moyen terme par une hausse des taux de vacance des surfaces commerciales et de l’immobilier de bureau», ce qui va peser sur les loyers, a averti Ursina Kubli, responsable de la recherche dans le secteur immobilier auprès de la ZKB. Le recours renforcé au travail à domicile pourrait se pérenniser et renforcer la pression sur ce type d’immobilier.

L’immobilier locatif résiste quant à lui à la crise, les mesures de soutien à l’économie comme le chômage partiel permettant d’assurer les revenus et donc le paiement des loyers. Ce secteur est également très peu touché par des demandes de report de loyer, selon la ZKB.

Les taux de vacance dans ce segment ne devraient augmenter que légèrement, le fort recul de l’immigration étant partiellement compensé par les reports des projets de construction. Les loyers proposés devraient donc rester à peu près stables, voire légèrement reculer.

Concrètement, les spécialistes de la ZKB tablent sur une augmentation des logements vides de 3200 à 66’000 unités dans toute la Suisse en 2020. L’année suivante, le nombre de logements inoccupés devrait encore progresser à 68’000.

Les loyers devraient reculer en moyenne nationale de 0,5% cette année avant de réaccélérer d’autant en 2021, tandis que le taux hypothécaire de référence est attendu en baisse de 0,25 point de pourcentage à 1,25% cette année et la suivante.

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