Ceci entraînera une baisse de 12% des effectifs et de 17% du nombre d’agences en Europe occidentale.
La banque italienne UniCredit a annoncé mardi qu’elle allait supprimer 8000 équivalents temps plein (ETP) et fermer 500 agences d’ici 2023, pour réduire ses coûts d’un milliard d’euros (près de 1,1 milliard de francs).
Ceci entraînera une baisse de 12% des effectifs et de 17% du nombre d’agences en Europe occidentale.
Depuis son arrivée à la tête d’UniCredit à l’été 2016, le Français Jean-Pierre Mustier a mené une vaste réorganisation de la banque, en réduisant déjà les effectifs de quelque 14’000 ETP et en fermant plus de 900 agences.
Ces nouvelles suppressions d’emplois seront menées dans le cadre du plan stratégique 2020-2023 de la banque, présenté mardi aux investisseurs à Londres.
Elles permettront à UniCredit de réduire ses coûts en Europe occidentale d’un milliard d’euros durant la durée du plan, a précisé la première banque italienne en terme d’actifs.
Ce plan est aussi marqué par une nette hausse des dividendes. Sur la période 2020-2022, UniCredit versera 40% de son bénéfice net aux actionnaires (dont 10% via le rachat d’actions), contre 20% annoncé en 2016 et 30% en 2017. Ce montant grimpera à 50% en 2023.
Au total, huit milliards d’euros seront versés aux actionnaires entre 2020 et 2023, dont deux milliards via des rachats d’actions.
Concernant ses revenus, UniCredit prévoit une hausse moyenne annuelle de 0,8% entre 2018 et 2023, pour atteindre 19,3 milliards d’euros.