UBS veut davantage réduire les risques en Russie

AWP

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Le CEO Ralph Hamers rappelle toutefois que l’exposition du groupe bancaire est «très limitée».

UBS s’emploie à réduire les risques dans le cadre de ses activités liées à la Russie, bien que l’exposition à ce pays, frappé de sanctions internationales suite à l’invasion de l’Ukraine, soit «très limitée», a indiqué mercredi le directeur général Ralph Hamers.

Le CEO de la banque zurichoise, qui s’exprimait lors d’une conférence aux analystes à Londres, n’a pas souhaité chiffrer le nombre de clients russes touchés par les sanctions internationales. Leur nombre évolue en permanence, en raison des nouvelles sanctions décrétées par les pays occidentaux.

Revenant sur la performance opérationnelle du groupe, le Néerlandais a indiqué qu’UBS avait enregistré une solide activité avec la clientèle sur les deux premiers mois de 2022. La montée des tensions géopolitiques a cependant freiné l’activité de certains clients, essentiellement en Asie, a admis M. Hamers, ce qui devrait peser sur les commissions.

Après l’acquisition de Wealthfront aux Etats-Unis, annoncée fin janvier pour 1,4 milliard de dollars, UBS envisage d’autres «rachats complémentaires», a précisé le dirigeant. En parallèle, la banque évalue ses activités actuelles pour éventuellement sortir de domaines n’affichant pas suffisamment de progrès.

L’établissement avait ainsi vendu en octobre dernier son activité de gestion de fortune en Espagne. En décembre 2021, la banque aux trois clés avait cédé ses affaires de gestion de fortune en Autriche au liechtensteinois LGT.

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