UBS: pour Sergio Ermotti, sa succession n’est pas un problème

AWP

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«La question de la succession ne se pose pas aujourd’hui et ce n’est pas moi qui décide, mais le conseil d’administration», déclare le CEO dans la «NZZ».

UBS ne devrait pas connaître une guerre des chefs après l’arrivée d’Iqbal Kahn à la direction générale. La succession du directeur général (CEO) Sergio Ermotti ne constituera pas un problème, assure le principal intéressé. «Je ne vois pas du tout les choses ainsi», explique le patron de la grande banque dans une interview parue vendredi dans la NZZ.

La veille, UBS a annoncé le recrutement du banquier star Iqbal Khan, un ancien haut responsable du concurrent Credit Suisse, qui va codiriger dès le 1er octobre la très stratégique division de gestion de fortune. Ce Suisse de 43 ans aux origines pakistanaises a également rejoint la direction générale de la banque aux trois clés.

«Nous avons connu 19 changement de postes de direction au cours de mon mandat de CEO. Nous avons fait appel à des candidats externes à quatre reprises et repourvu 15 postes à l’interne», rappelle le Tessinois dans l’article.

Pour certains observateurs, la future succession de Sergio Ermotti se résumerait à un duel entre Iqbal Kahn et Sabine Keller-Busse, l’actuelle directrice opérationnelle (COO) et autre étoile montante chez UBS.

Pour le dirigeant en fonction, le sujet n’est pas d’actualité. «La question de la succession ne se pose pas aujourd’hui et ce n’est pas moi qui décide, mais le conseil d’administration. Je pense que nous avons au moins trois bons candidats à l’interne. Si une personne codirige l’activité principale, il est évident qu’elle devrait avoir le potentiel.»

Selon le patron du numéro un bancaire helvétique, il faudra mettre l’accent sur les besoins de la banque au moment où le changement interviendra.

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