Reyl anticipe une croissance de la masse sous gestion de 7-10% en 2020

AWP

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«Le métier de gestion de fortune se porte extrêmement bien, avec une croissance des avoirs administrés de 7% à 10% cette année», a déclaré François Reyl dans un entretien dans L’Agefi.

La banque Reyl ne devrait pas trop avoir souffert de la crise sanitaire. «Le métier de gestion de fortune se porte extrêmement bien, avec une croissance des avoirs administrés de 7% à 10% cette année», a déclaré son directeur général (CEO) François Reyl dans un entretien paru vendredi dans L’Agefi.

L’activité de conseil en finance d’entreprise (corporate advisory) en revanche a été durement touchée. «Dans ce domaine, nous allons peut-être faire moins de la moitié de notre chiffre d’affaires», concède le dirigeant, qui espère toutefois voir se concrétiser en 2021 un portefeuille de projets «très riche».

Revenant sur l’acquisition de la banque privée genevoise par le géant bancaire italien Intesa Sanpaolo annoncée le mois dernier, le fils du fondateur Dominique Reyl estime que celle-ci «va certainement contribuer à l’amélioration progressive de nos marges».

Interpelé sur le ratio coûts/revenus élevé (88%), le patron de Reyl a expliqué que ce dernier devait «être apprécié en fonction de notre cycle d’investissement spécifique», rappelant les investissements consentis pour le lancement d’Alpian (banque numérique) et d’Asteria (finance d’impact) et l’embauche de près de 40 collaborateurs cette année.

La filiale de gestion d’actifs Asteria vient d’ailleurs d’obtenir le feu vert des régulateurs suisse (Finma) et luxembourgeois (Cssf) et devrait débuter la commercialisation de ses produits encore cette année.

«Il s’agit d’une niche représentant moins de 1% de l’industrie de la gestion d’actifs, mais d’une niche à très forte croissance», assure François Reyl, qui ambitionne de gérer d’ici trois ans «considérablement au-delà d’un milliard de francs».

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