«Les femmes sont encore trop rares dans cette discipline (moins de 10%) et nous souhaitons notamment, par ce sponsoring, encourager les carrières féminines», déclare Nicolas Mirabaud, Associé gérant.
A l’occasion de la Journée internationale de la femme, Mirabaud annonce un nouveau partenariat avec Anaëlle Pattusch, jeune «skipper» suisse de 19 ans ayant le projet de traverser l’Atlantique en solitaire et sans assistance lors de la Mini Transat dont la première étape prendra le départ en septembre 2023. Anaëlle Pattusch relèvera le défi d’être la plus jeune navigatrice suisse à traverser l’Atlantique en solitaire à l’âge de 20 ans. Soutenue dans sa démarche par les navigateurs suisses Justine Mettraux, Alan Roura, Valentin Gautier et Simon Koster, la jeune sportive fait partie de la toute nouvelle génération de marins suisses hauturiers.
Originaire de Versoix et passionnée de voile depuis son enfance, Anaëlle Pattusch a entrepris, de sa propre initiative, de préparer la Mini Transat, une course au large en solitaire de 4’050 milles marins (7’500 kilomètres) entre les Sables-d’Olonne et Santa Cruz de La Palma, aux Canaries pour la première étape puis de Santa Cruz de la Palma à Saint-François en Guadeloupe pour la grande traversée. Cette course initiatique est l’une des étapes incontournables du parcours des sportifs de haut niveau se destinant à devenir des professionnels de la course au large. La course se réalise en solitaire sur les plus petits bateaux de course au large de type Mini (6,50 mètres), et sans assistance ni moyen de communication avec la terre (pas de routage météo par satellite, d’ordinateur, ni de téléphone).
En tant que Main Sponsor, Mirabaud couvre notamment les coûts et l’entretien du voilier ainsi que la préparation sportive, mentale et technique d’Anaëlle qui entrera à plein temps au Pôle Lorient Grand Large en Bretagne à la fin du mois de juin prochain, une fois sa Maturité Gymnasiale en poche.
«Je remercie Mirabaud pour son soutien et sa confiance. Je vais réaliser mon rêve d’enfance de traverser en solitaire l’Atlantique. Cette course est un challenge personnel qui réunit l’envie de se dépasser et d’intégrer le milieu très fermé de la course au large. La plupart des grands navigateurs se sont lancés lors de la Mini Transat, c’est un passage obligé pour espérer devenir une navigatrice professionnelle», explique Anaëlle Pattusch.
«Nous sommes heureux de soutenir Anaëlle Pattusch, une jeune et talentueuse navigatrice au tout début de son parcours sportif. Les femmes sont encore trop rares dans cette discipline (moins de 10%) et nous souhaitons notamment, par ce sponsoring, encourager les carrières féminines» déclare Nicolas Mirabaud, Associé gérant. «Parrainer Anaëlle s’est révélé être une évidence», ajoute-t-il, «tant ses valeurs sont proches des nôtres, telles que sa passion, son indépendance ou encore son esprit entrepreneurial. Nous nous réjouissons de suivre son parcours pendant ces deux prochaines années jusqu’à la Mini Transat de 2023».
La préparation d’une Mini Transat est une véritable entreprise. Elle demande à minima deux années et demi de travail et d’investissement ainsi qu’une organisation et un suivi rigoureux. Anaëlle détaille: rédaction des dossiers de sponsoring, réalisation de vidéos de présentation, recherche de financement via l’envoi de plusieurs dizaines de demandes, entretiens, commande d’un voilier neuf et d’une remorque de route et choix des équipements de bord en fonction de la jauge et des règlements très précis de la classe Mini, suivi intensif du chantier impliquant des allers-retours entre Versoix et la Bretagne, mise en place du projet nautique via un calendrier de courses à définir en fonction des études, entraînements, épreuves de qualification en Méditerranée et en Atlantique et les multiples formations, stages et permis préalables.
Anaëlle Pattusch prépare la course au large en solitaire Mini Transat et prendra le départ en septembre 2023 aux Sables-d’Olonne à l’âge de 20 ans. Elle fera partie des plus jeunes «Ministes» et sera la plus jeune suissesse de tous les temps à traverser l’Atlantique en solitaire et sans assistance sur le plus petit voilier de la course au large, un Pogo 3 de 6,50 mètres.
Les grands noms de la course au large comme Loïck Peyron, Michel Desjoyeaux, ou encore les frères Laurent et Yvan Bourgnon, y ont fait leurs classes. La voile est l’un des rares sports où femmes et hommes concourent ensemble, à égalité, sur les mêmes épreuves, sans catégories séparées. Cependant, les femmes représentent encore à peine 10% des effectifs de courses au large. La Suissesse Justine Mettraux a su tirer son épingle du jeu dans cette discipline et elle prépare, d’ailleurs, le Vendée Globe 2024.
La Mini Transat, créée en 1977 par le Britannique Bob Salmon, est une course en solitaire de 4’050 milles nautiques (7’500km) qui se joue sur les plus petits bateaux de course au large de type Mini existants (6.50 mètres de long). Elle a lieu tous les deux ans. Cette course et surtout la préparation qu’elle requiert est l’une des plus contraignantes du circuit hauturier et met les marins à dure épreuve car ils doivent traverser l’Atlantique sans assistance et sans moyen de communication avec la terre (pas de routage météo par satellite, d’ordinateur, ni de téléphone). Chaque Mini possède une balise satellite de positionnement et d’appel de détresse en dernier recours. Pour assurer leur sécurité en haute mer, des voiliers appelés «bateaux accompagnateurs» veillent au milieu de la flotte tout au long du parcours. Le règlement en exige 1 pour 12 Minis.
Les 84 Ministes sélectionnés s’élanceront des Sables-d’Olonne vers Saint-François en Guadeloupe, avec une escale aux Canaries. Le tracé de la course est très tactique, nécessite de la stratégie et comporte de nombreux pièges à déjouer. Le premier segment entre le départ et le Portugal peut se révéler assez tonique du fait des vents contraires et des possibilités de coups de vent, la traversée du golfe de Gascogne étant rarement anodine. La rencontre potentielle avec des orques est également un point non négligeable comme l’ont expérimenté plusieurs skippers lors de la Mini Transat 2021. La seconde étape, de 2’700 milles, dure environ deux semaines et se joue majoritairement dans les alizés jusqu’à la ligne d’arrivée.
Anaëlle Pattusch traversera l’Atlantique sur un Pogo 3, voilier de course au large de 6,5 mètres dessiné par l’architecte Guillaume Verdier et construit sur le chantier naval Pogo Structures (Bretagne). Ce bateau est l’un des meilleurs de la Classe Mini, bateau de série ayant fait ses preuves lors des courses au large et notamment de la Mini Transat.
Elle a pris possession de son bateau le 14 février 2022 et a commencé sa préparation afin de réaliser ses qualifications en 2022 en Méditerranée puis en Atlantique et ensuite travailler sur la performance en 2023 au Pôle d’entraînement Lorient Grand Large.
Deux années de préparation drastiques sont nécessaires au sein de l’école Lorient Grand Large, pôle d’excellence de la voile de compétition, située au sein de la Sailing Valley de Lorient. Cette école accompagne les skippers de différentes classes dans leur projet de courses au large: formations, préparation mentale, stages sur l’eau...
Anaëlle devra valider 1’000 milles nautique hors course en solitaire sur un parcours imposé menant jusqu’en Irlande du sud et au minimum 1’500 milles en course à bord de son Mini baptisé «Flash, le 1042» pour se qualifier et participer à la Mini Transat 2023. Ces conditions de sélection permettent d’assurer la sécurité des marins en favorisant l’expérience en vue de cet exercice en solitaire.
«Cette préparation de deux années en Méditerranée et en Atlantique me permettra de pratiquer de façon intensive sur mon bateau, de me mesurer à mes futurs adversaires et d’être retenue pour participer à la course dans la catégorie des «Séries», explique-t-elle.
Davantage qu’un sport, la voile réunit autour d’objectifs communs des personnalités de talent. En parfaite résonance avec son activité, Mirabaud associe son nom et son image à des navigateurs et des défis d’exception.
Bol d’Or Mirabaud depuis 2005
Plus grande régate en eaux fermées du monde, le Bol d’Or Mirabaud réunit chaque année sur le Lac Léman 500 bateaux et 3000 marins, certains amateurs, d’autres chevronnés. Soutenue par le Groupe depuis 2005, la compétition porte le nom de Mirabaud depuis 2007.
The sailing Squad, 2021
A l’occasion de la 82e édition du Bol d’Or Mirabaud, Mirabaud a proposé à ses followers un concept unique sous la forme d’une mini-série, découpée en 4 capsules vidéo. The Sailing Squad raconte l’histoire de jeunes régatiers internationaux qui se rencontrent pour la première fois à Genève lors de la mythique course de voile du Bol d’or Mirabaud. Ces cinq jeunes marins sont encadrés par la double championne olympique et présentatrice TV britannique Shirley Robertson. La seconde édition est en préparation avec de nombreuses surprises.
Mirabaud Yacht Racing Image depuis 2010
Créé en 2010, le prix Mirabaud Yacht Racing Image est le principal concours photographique dédié à la voile en tant que sport de compétition. Il permet de valoriser les plus belles photographies prises durant l’année. Celles-ci doivent refléter l’essence, l’esthétique et la dynamique de ce sport.
SUI Sailing Awards
La longue histoire qui unit Mirabaud au monde de la voile se concrétise par un soutien à des compétitions, des événements mais aussi à des navigateurs talentueux. Le Groupe est l’un des partenaires des SUI Sailing Awards, qui récompensent les acteurs les plus méritants du monde de la voile. Le Groupe décerne le prix «Junior Sailor», un engagement en parfaite résonance avec ses valeurs.
Mirabaud Baselhead Ragatta depuis 2019
La régate internationale Mirabaud BaselHead Regatta est l’une des plus grandes compétitions d’aviron au monde. 100 avirons venant de 10 nations s’affrontent dans une course-poursuite de 6.4 kilomètres en plein cœur de Bâle. Mirabaud est le partenaire titre de la manifestation depuis 2019. Le tracé exceptionnel conduit les compétiteurs sous trois ponts au centre de Bâle. Il demande beaucoup de talent et d’habileté aux équipages. Les spectateurs peuvent suivre les courses tout au long du parcours.
Mirabaud a également été le sponsor du navigateur suisse Dominique Wavre sur IMOCA (lors de la Barcelona World race en 2010, la Transat Jacques Vabre en 2011 et le Vendée Globe en 2012) ainsi que de Mike Horn ou encore l’écurie Spindrift Racing de Donna Bertarelli.