Au deuxième trimestre, le bénéfice ajusté par action s’est affiché à 15,02 dollars, soit bien plus que les 9,95 dollars attendus par les analystes.
La banque américaine Goldman Sachs a vu son bénéfice net grimper à 5,3 milliards de dollars au deuxième trimestre grâce à la forte activité de ses banquiers d’affaires, sollicités pour de nombreuses opérations de fusions-acquisitions et d’entrées en Bourse.
Le bénéfice ajusté par action, le critère de référence à Wall Street, s’est affiché à 15,02 dollars, soit bien plus que les 9,95 dollars attendus par les analystes.
Le chiffre d’affaires de la banque a augmenté de 16% à 15,4 milliards de dollars, dépassant là aussi les prévisions de 12,17 milliards.
Les revenus générés par la division de banque d’investissement ont particulièrement progressé, de 36%, tirés par les conseils aux entreprises cherchant à mener des opérations de fusions-acquisitions ou à entrer sur les marchés, ainsi que par les prêts accordés aux sociétés.
Le chiffre d’affaires dégagé par les traders de la banque, qui avaient particulièrement profité de la forte volatilité des marchés financiers au deuxième trimestre 2020, a en revanche baissé de 32%.
L’activité sur le courtage de matières premières, d’obligations et de devises a reculé de 45% et celle sur les actions de 12%.
Le chiffre d’affaires de l’activité de gestion d’actifs a de son côté plus que doublé, pour atteindre 5,1 milliards de dollars.
La firme, qui avait comme les autres banques mis de l’argent de côté pour faire face à d’éventuels défauts de paiement de ses clients début 2020, a continué à réduire ses provisions, de 92 millions de dollars sur la période.
Cette évolution «reflète l’amélioration de l’environnement économique par rapport aux conditions difficiles qui avaient prévalu au premier semestre 2020 en raison de la pandémie de COVID-19», a souligné la banque.
L’action Goldman Sachs montait de 0,35% dans les échanges électroniques précédant l’ouverture de la Bourse.