Le réassureur Scor a vu bondir son bénéfice au premier trimestre

AWP

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Entre janvier et mars, son bénéfice net a atteint 162 millions d’euros, contre 131 millions un an plus tôt sur la même période.

Le groupe français de réassurance Scor a dévoilé mercredi un bénéfice net en hausse de presque 24% pour le premier trimestre, peu affecté par la crise du Covid-19, mais anticipe une possible hausse de la sinistralité pour le reste de l’année.

Entre janvier et mars, son bénéfice net a atteint 162 millions d’euros, contre 131 millions un an plus tôt sur la même période, a fait savoir dans un communiqué le groupe, dont le métier consiste à être l’assureur des assureurs.

Les primes brutes émises, équivalent peu ou prou du chiffre d’affaires, sont quant à elles ressorties en hausse d’un peu plus de 4%, à environ 4,2 milliards d’euros. Corrigée des effets de change, cette hausse atteint 2,2%.

Ces résultats «ne sont pas particulièrement impactés par la pandémie de Covid-19 et la crise économique et financière qui l’accompagne», souligne Scor, ajoutant toutefois que cet événement «est toujours en cours» ce qui rend «impossible à ce stade d’évaluer précisément les conséquences de cette crise pour le reste de l’exercice».

Scor «pourrait observer en 2020 une augmentation de la sinistralité tant en réassurance vie qu’en réassurance de dommages et de responsabilités, ainsi qu’une hausse des dépréciations d’actifs», affirme-t-il.

Dans le détail de ses résultats, l’activité de réassurance dommage et responsabilité a vu ses primes brutes émises progresser de presque 3% à taux de change constants par rapport au premier trimestre.

Le ratio combiné net de cette activité pointait fin mars à 94,5%, en ligne avec l’hypothèse prévue par le plan stratégique du groupe. Plus cet indicateur crucial est inférieur à 100%, plus l’activité est rentable.

Dans les activités de réassurance vie, Scor a enregistré une croissance de ses primes brutes émises d’un peu moins de 2% à taux de change constants et la situation actuelle «reste bien en deçà du scénario pandémique extrême publié par Scor, dont la période de retour est de 200 ans», souligne le communiqué.

Du coté, de ses investissement, le groupe a dégagé un rendement des actifs de 3,1% au premier trimestre 2020, bénéficiant de la réalisation de plus-values.

Il s’attend toutefois à l’avenir à «être confronté à une diminution de ses produits financiers du fait de la baisse des taux d’intérêt ainsi qu’à une hausse des dépréciations d’actifs».

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