Le principal actionnaire de HSBC réclame à nouveau une scission des activités asiatiques

AWP

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L’assureur chinois Ping An estime que le groupe bancaire est à la traîne de la concurrence internationale.

Le principal actionnaire de HSBC a de nouveau réclamé la scission des activités asiatiques du groupe bancaire mardi, estimant que les performances de la banque n’étaient pas à la hauteur et que le groupe avait échoué à «relever les défis clé de son modèle d’entreprise».

Dans une rare prise de parole publique, l’assureur chinois Ping An a estimé que HSBC était à la traîne de la concurrence internationale et que la récente amélioration de ses performances n’était liée qu’à la hausse des taux d’intérêt, qui a désormais atteint son pic.

Dans un communiqué, Ping An a présenté de nouvelles propositions pour restructurer HSBC qui prennent en compte l’exposition du groupe aux tensions géopolitiques entre la Chine et les Etats-Unis.

«Il est nécessaire que HSBC s’engage dans des réformes structurelles pour s’attaquer fondamentalement aux problèmes de compétitivité sous-jacents», a indiqué Michael Huang, PDG de Ping An Asset Management, cité dans le communiqué.

L’assureur mène depuis plusieurs mois une campagne en faveur d’une scission des activités asiatiques afin de dégager davantage de valeur, une stratégie rejetée par la direction, qui, selon le PDG de Ping An, «a exagéré beaucoup les coûts et risques» de l’opération.

L’assureur propose que le groupe bancaire, coté à Londres, s’engage dans une «restructuration stratégique» qui mènerait à la création d’une filiale cotée à Hong-Kong.

HSBC a toutefois estimé que cette proposition ne permettrait pas «de dégager plus de valeur pour les actionnaires. Au contraire, l’impact serait négatif».

«Nous pensons que notre stratégie actuelle est la meilleure pour dégager du retour» sur investissement, a répondu la banque dans un communiqué.

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