Le bénéfice annuel d’EFG International en léger recul

AWP

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Le bénéfice net annuel s’est contracté de 1,7% à 202,4 millions de francs. Cette baisse s’explique par le règlement définitif d’un problème de longue date lié à une relation client avec une compagnie d’assurance taïwanaise.

Le gestionnaire de fortune EFG International a vu son bénéfice net s’inscrire en léger recul en 2022, en raison du règlement définitif d’un litige. Les recettes sont restées constantes et la banque a vu l’argent frais s’accroître. Le conseil d’administration propose de relever le dividende.

Le bénéfice net annuel s’est contracté de 1,7% à 202,4 millions de francs, a indiqué mercredi la banque zurichoise. Cette baisse s’explique par le règlement définitif d’un problème de longue date lié à une relation client avec une compagnie d’assurance taïwanaise, écrit EFG.

Le conseil d’administration propose le versement d’un dividende augmenté de 25% à 0,45 franc par action, contre 0,36 franc au titre de 2021. L’assemblée générale ordinaire du 21 avril aura le dernier mot.

La masse sous gestion génératrice de revenus a reculé de 16,8% à 143,2 milliards de francs. Cette baisse est imputable à la correction des marchés et à la vente de la banque privée espagnole A&G. EFG a bénéficié d’un afflux s’argent frais de 4,2 milliards, en hausse de 2,4%.

Le produit d’exploitation s’est inscrit à 1,26 milliard de francs, contre 1,26 milliard l’année précédente.

Les chiffres publiés par EFG s’inscrivent tous dans la fourchette des prévisions du consensus de l’agence AWP, sauf le dividende, plus généreux qu’attendu.

Au chapitre des perspectives, la banque entend accélérer sa numérisation pour améliorer l’expérience client et renforcer l’efficacité opérationnelle et ne cache pas ses ambitions en matière d’acquisitions.

Lors de la prochaine assemblée générale, la direction présentera un plan stratégique pour 2023-2025 avec à la clé un plan d’intéressement pour les cadres doté d’un maximum de trois millions d’actions.

Disposer de suffisamment de capital excédentaire constitue un problème «très agréable», a plaisanté en conférence de presse le directeur financier Dimitris Politis. Si d’aventure le trop plein ne pouvait être employé pour des acquisitions, il sera reversé aux actionnaires, a promis le trésorier.

EFG se laisse toutefois le temps de voir venir et ne s’impose pas de procéder à un rachat sur le prochain trimestre ou le suivant.

Les analystes accueillent une volée de chiffres supérieurs à bien des égards à leurs projections. «Plus de recettes, plus de dépenses, plus de bénéfice que prévu», résume ainsi UBS.

A 13h00, la nominative EFG International abandonnait 0,5% à 8,68 francs, parallèlement à un SPI en retrait de 0,42%.

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