La banque Erste Group affiche un bénéfice record en 2023

AWP

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Le résultat net a atteint un «sommet historique» à quasiment 3 milliards d’euros, contre 2,16 milliards un an plus tôt, pour des recettes en augmentation de 23%, à 10,5 milliards.

La banque de détail autrichienne Erste Group, implantée en Europe centrale et orientale, a annoncé mardi une hausse de près de 40% de son bénéfice net en 2023 dans un contexte de progression des taux d’intérêt.

Le résultat net a atteint un «sommet historique» à quasiment 3 milliards d’euros, contre 2,16 milliards un an plus tôt (2,8 milliards en francs au cours du jour, contre 2,06 milliards), pour des recettes en augmentation de 23%, à 10,5 milliards, selon un communiqué.

Après déjà deux bons millésimes en 2021 et 2022, le directeur financier Stefan Dörfler salue «une année très solide malgré la morosité de l’économie, grâce à la croissance du volume de crédits ainsi qu’à un environnement de taux et de risques avantageux».

Avec 16 millions de clients et plus de 45’000 salariés, Erste Group revendique la place de principal prêteur sur un ensemble de pays regroupant République tchèque, Slovaquie, Hongrie, Roumanie, Croatie, Serbie et Autriche.

«Nous avons enregistré une croissance sur nos principaux marchés», précise Erste Group, qui a réussi à compenser des frais administratifs généraux en hausse, comme les dépenses de personnel, en raison notamment des fortes augmentations de salaire.

Sur le seul quatrième trimestre, le résultat net a bondi de 33% par rapport à un an plus tôt, à 688 millions.

Erste Bank continue d’afficher une solvabilité robuste, avec un ratio de fonds propres «durs» en légère hausse à 15,7% (CET1, des capitaux destinés à faire face à d’éventuels chocs).

Dans ce contexte, le conseil d’administration va distribuer un dividende annuel plus élevé, à 2,70 euros par action, et procéder à un rachat d’actions pour un montant de 500 millions.

Pour 2024, la société table sur une «amélioration modérée» de ses recettes en dépit de la «persistance de risques géopolitiques», dans un «environnement de risques toujours largement positif».

Il anticipe toutefois des baisses des taux des banques centrales face au ralentissement de l’inflation, et donc «un léger recul de son résultat d’exploitation».

La guerre en Ukraine «n’affecte pas directement» l’établissement, qui n’est présent ni à Kiev ni à Moscou.

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