Intesa rassure le contribuable italien

AWP

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La banque du CEO Carlo Messina renonce à la garantie publique sur les titres des banques vénitiennes qui ont frôlé la faillite.

Intesa Sanpaolo a annoncé vendredi renoncer à la garantie publique sur les obligations émises par les deux banques vénitiennes tombées dans son giron, une très bonne nouvelle pour le contribuable italien puisque cette décision éteint une charge potentielle de 9,3 milliards d’euros pour l’Etat.

Les actifs sains de Banca Popolare di Vicenza et Veneto Banca, au bord de la faillite, ont été cédés fin juin 2017 pour un euro à Intesa Sanpaolo.

L’Etat italien a injecté quelque 5 milliards d’euros pour garantir la stabilité d’Intesa Sanpaolo et accompagner les suppressions d’emplois et la restructuration des banques vénitiennes.

Il a aussi mis en place une garantie sur les obligations émises par les deux banques, ce qui risquait de nettement alourdir la charge pour le contribuable.

Mais finalement Intesa Sanpaolo, «ayant terminé les possibles opérations de réacquisition des obligations émises par Banca Popolare di Vicenza et Veneto Banca, assistées d’une garantie de l’Etat», a expliqué qu’elle pouvait «procéder à l’annulation des titres en sa possession».

La banque a donc informé le ministère de l’Economie et des Finances qu’elle renonçait à la garantie publique pour les titres qu’elle détenait, ce qui «éteint un risque d’une charge potentielle d’environ 9,3 milliards d’euros pour l’Etat».

Ce renoncement, précise-t-elle, ne produit pas d’effet pour les titres encore en circulation, d’un montant de quelque 800 millions d’euros.