Les primes périodiques ont augmenté de 2,5% à 1,30 milliard, tandis que les primes uniques ont augmenté de 0,6% pour atteindre 1,36 milliard.
L’assureur Helvetia est parvenu à croître dans la prévoyance professionnelle l’année dernière. Le volume de primes a augmenté de 2% sur un an à 2,66 milliards de francs, indique mercredi la société.
Les primes périodiques ont augmenté de 2,5% à 1,30 milliard, tandis que les primes uniques ont augmenté de 0,6% pour atteindre 1,36 milliard. «Les solutions semi-autonomes ont contribué pour une large part à cette croissance», précise le communiqué.
Le nombre d’assurés a augmenté de 5% pour atteindre 247’411 tandis que les contrats collectifs ont progressé de 3% à 18’019. «Compte tenu des conditions-cadres irréalistes avec un taux de conversion beaucoup trop élevé dans l’assurance obligatoire LPP, Helvetia continue de mener une politique de souscription restrictive», précise l’assureur.
Les frais d’exploitation ont baissé de 2% pour atteindre 101,1 millions. Par assuré actif, les frais ont été réduits de 8% à 438 francs.
Les avoirs de la LPP obligatoire étaient soumis au taux d’intérêt minimum de 1%. Les avoirs surobligatoires ont été crédités de 1% également.
Dans les affaires soumises au taux minimum, Helvetia a versé 654,2 millions de prestations aux assurés, ce qui a permis de faire passer le taux de versement à 92,2%, contre 90,5% en 2018. Une partie de ce montant a été affectée au renforcement des réserves.
La performance nette calculée sur la base de la valeur de marché a été de +5,17%, notamment grâce à l’évolution «très positive sur le marché des actions, la poursuite de la baisse des taux et son corollaire, la hausse des cours des obligations», détaille Helvetia.
L’année dernière, près de 185 millions ont dû être redistribués, des assurés actifs aux bénéficiaires de rentes, un montant supérieur à celui de l’année précédente (2018: 166 millions).
«Une réforme de la prévoyance professionnelle est urgente et impérative», écrit Helvetia dans son communiqué. L’assureur souhaite que le taux de conversion et le taux d’intérêt minimum soient adaptées à l’évolution démographique et aux taux d’intérêt «extrêmement bas». «Ce n’est que de cette manière que la crise systémique du deuxième pilier pourra être surmontée», insiste l’assureur.
En outre, la pandémie de coronavirus illustre l’importance «d’une solution de prévoyance sûre, que seuls quelques assureurs suisses proposent encore sous la forme d’une assurance complète». Or, si l’on veut que les petites et moyennes entreprises continuent d’y avoir accès, il faut que «le Conseil fédéral propose une réforme capable de recueillir la majorité».