Euronext réalise un chiffre d’affaires record au deuxième trimestre

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Entre avril et juin, le chiffre d’affaires de l’opérateur boursier s’est établi à 412,9 millions d’euros, et est supérieur aux anticipations des analystes.

L’opérateur boursier paneuropéen Euronext a publié un chiffre d’affaires «record» au deuxième trimestre, notamment porté par la volatilité sur les marchés financiers et la poursuite de la diversification de ses revenus, selon un communiqué publié jeudi.

«Une forte croissance de nos activités non liées aux volumes» d’échanges sur les marchés financiers, «combinée à des activités de trading dynamiques sur l’ensemble des classes d’actifs, a fait progresser le chiffre d’affaires du groupe de 12,2%» au deuxième trimestre par rapport à la même période l’an dernier, a commenté Stéphane Boujnah, directeur général et président du directoire d’Euronext.

Entre avril et juin, le chiffre d’affaires de l’opérateur boursier s’est établi à 412,9 millions d’euros, et est supérieur aux anticipations des analystes sondés par Factset et Bloomberg.

Le groupe a enregistré un bénéfice net de 141,7 millions d’euros, en hausse de 18,2%.

Les revenus issus des activités de trading, soit l’échange de produits financiers, le coeur de métier d’Euronext, ont augmenté de 20,7% au deuxième trimestre et s’élèvent à 142,7 millions d’euros.

La «volatilité sur la dette souveraine italienne et le retour d’une volatilité notamment liée à l’actualité politique française et européenne» ont contribué à soutenir ce segment d’activité, a expliqué Stéphane Boujnah.

L’acquisition de Borsa Italiana, qui devrait être totalement absorbée par le groupe, comme prévu, au troisième trimestre, a permis à l’opérateur boursier de combler un vide dans les services de compensation avec Euronext Clearing et aussi de se développer dans la négociation de titres de dette.

Par ailleurs, Euronext prévoit désormais que «le total des coûts de mise en oeuvre cumulés» dédié à l’intégration de Borsa Italiana «se réduira à 130 millions d’euros» au lieu des «150 millions d’euros annoncés en mai 2022».

Ces dernières années, Euronext a diversifié ses sources de revenus, afin d’être moins dépendant de l’activité sur les marchés financiers. Au deuxième trimestre les revenus non liés aux volumes échangés ont représenté 58%, contre 61% au deuxième trimestre 2023. Ces autres recettes proviennent par exemple de services de données ou encore de règlement-livraison d’instruments financiers.

«C’est maintenant qu’arrive l’argent de la diversification et on récolte les bénéfices de ces années d’investissements», s’est félicité Stéphane Boujnah.

Ces éléments, associés «à un contrôle continu des coûts» ont permis au groupe d’améliorer sa rentabilité, souligne Stéphane Boujnah. L’excédent brut d’exploitation (Ebitda) a fait un bond à 249,9 millions d’euros (+20,6% sur un an) et a atteint un plus haut historique.

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