CDDC: l’assurance crédits de Credit Suisse ne sera pas mise à contribution

AWP

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Le Credit Derivatives Determinations Committee (CDDC) a indiqué dans sa réponse à la demande d’un investisseur qu’il ne s’est pas agi, en l’occurrence, d’un «événement de crédit avec participation de l’Etat».

La décision de l’autorité de surveillance des marchés financiers Finma d’ordonner l’amortissement des emprunts AT1 de Credit Suisse n’entrainera pas de paiements par l’assurance de défaillance (CDS). Le Credit Derivatives Determinations Committee (CDDC) a indiqué mercredi dans sa réponse à la demande d’un investisseur qu’il ne s’est pas agi, en l’occurrence, d’un «événement de crédit avec participation de l’Etat».

Le CDDC est arrivé à cette conclusion après examen des conditions de rating des titres AT1 mentionnés dans la demande de l’investisseur. Sur le marché, certains avaient spéculé sur le fait que l’amortissement à zéro des emprunts AT1 déclencherait des paiements.

Le 19 mars dernier, la Finma a exigé, dans le cadre de la reprise de Credit Suisse par UBS, que les emprunts AT1 de la banque aux deux voiles, pour un total de près de 16 milliards de francs, soient déclarés sans valeur. Depuis, plus de 1000 détenteurs d’obligations se sont adressé au Tribunal fédéral administratif à Saint-Gall pour attaquer cette décision.

Le fonds d’état qatarie envisagerait une plainte contre la Suisse

Le fonds d’état du Qatar fait examiner par des avocats si et dans quelle mesure il pourrait faire valoir des prétentions contre la Suisse pour les pertes subies du fait de la fusion forcée de Credit Suisse avec UBS, en relation avec la déconfiture de Credit Suisse, a rapporté Reuters mercredi soir, se basant sur des «sources bien informées».

Qatar Investment Authority (QIA), avec une participation d’environ 7%, est le deuxième plus gros actionnaire de la banque aux deux voiles. Cette participation remonte à la crise financière de 2008.

Selon les calculs de l’agence Reuters, le fonds qatarie estime que la vente de Credit Suisse à UBS à une part infime de sa valeur de marché lui a causé une perte d’environ 330 millions de dollars. Pour le moment, le mandat à un cabinet d’avocats est en phase d’évaluation et il n’est pas question d’une plainte actuellement.

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