CaixaBank plombée par le coût d’un plan de départ massif

AWP

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Le 2e trimestre se solde par une perte de 605 millions d’euros. Sur l’ensemble du premier semestre, l’intégration de Bankia a toutefois gonflé le bénéfice net à 4,2 milliards d’euros.

La troisième banque espagnole CaixaBank a publié vendredi une perte nette de 605 millions d’euros au deuxième trimestre, due au coût de la restructuration engagée depuis le rachat de sa compatriote Bankia fin mars, qui comprend 6’500 suppressions d’emplois.

La banque a dépensé 1,8 milliard d’euros pour financer ce plan de départ, qui portait initialement sur 8’300 postes - soit un sur cinq - mais a été réduit au terme du processus de négociation avec les syndicats.

Sans cet élément exceptionnel, la banque aurait encaissé un bénéfice net de 764 millions d’euros.

L’objectif principal du plan est de supprimer les postes et agences faisant doublon après la fusion entre CaixaBank et Bankia, effective depuis fin mars.

Cette restructuration permettra au nouveau groupe d’économiser «jusqu’à 940 millions d’euros par an», a déclaré le directeur général de CaixaBank, Gonzalo Gortazar, cité dans le communiqué.

La fusion a donné naissance à la première banque d’Espagne en termes d’actifs sur le territoire national, même si elle reste devancée par Banco Santander et BBVA en termes de présence internationale.

Le nouveau groupe fusionné, qui conserve uniquement le nom de CaixaBank, détient désormais plus de 663 milliards d’actifs et 21,1 millions de clients en Espagne et au Portugal.

Malgré le coût du plan de départs, l’intégration de Bankia dans les comptes de CaixaBank a gonflé le bénéfice net du nouveau groupe à près de 4,2 milliards d’euros pour l’ensemble du premier semestre.

Hors fusion, le résultat net est bien inférieur, à 1,3 milliard d’euros, mais il témoigne d’une énorme remontée par rapport au premier semestre 2020, où il s’était réduit à 205 millions d’euros en raison des provisions extraordinaires réalisées face à la pandémie de coronavirus.

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