CaixaBank: bénéfice en hausse de 21% au 1T malgré un impôt exceptionnel

AWP

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La troisième banque espagnole a engrangé au total 855 millions d’euros de bénéfice net entre janvier et mars, soit 21% de plus qu’au premier trimestre 2022.

La banque espagnole CaixaBank a dégagé un bénéfice en nette progression au premier trimestre grâce à la hausse des taux d’intérêts, qui ont compensé l’impact de l’impôt exceptionnel sur les grands groupes financiers mis en place par Madrid.

La troisième banque espagnole a engrangé au total 855 millions d’euros de bénéfice net entre janvier et mars, soit 21% de plus qu’au premier trimestre 2022 (707 millions d’euros), selon un communiqué publié vendredi par l’entreprise.

Ce résultat, atteint grâce à un chiffre d’affaires en hausse de 30% (3,45 milliards d’euros), est nettement supérieur aux attentes des analystes interrogés par Factset, qui tablaient en moyenne sur 670 millions de profits.

Il traduit une «très bonne dynamique commerciale», dans un contexte de hausse des taux d’intérêts et de bonne tenue de l’économie, qui «s’est montrée plus résiliente que prévu», souligne le directeur général de Caxiabank, Gonzalo Gortázar, cité dans le communiqué.

Selon le groupe bancaire, le bénéfice du premier trimestre aurait été encore plus élevé sans l’impôt exceptionnel sur les principaux groupes financiers mis en place début janvier par le gouvernement espagnol afin de financer des mesures de soutien au pouvoir d’achat des ménages.

Cet impôt temporaire - payé par une dizaine d’établissements, et contre lequel les banques n’ont cessé de ferrailler ces derniers mois - a poussé le groupe bancaire à mettre de côté 373 millions d’euros au premier trimestre pour son exercice 2023.

La banque espagnole, qui a fusionné en 2021 avec sa compatriote Bankia, a prévu de reverser 1,7 milliard d’euros de dividendes aux actionnaires cette année au vu de ses résultats de 2022, marqués par un bénéfice en hausse de 30% sur un an à périmètre variable.

La fusion entre CaixaBank et Bankia a donné naissance à la première banque d’Espagne en termes d’actifs sur le territoire national, même si elle reste devancée par Banco Santander et BBVA en termes de présence internationale.

Cette fusion s’est traduite par un plan de départs massifs, portant initialement sur 8.300 postes mais réduit à 6.500 après négociations avec les syndicats.

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