BPCE engrange un bénéfice net record en 2021, à 4 milliards d’euros

AWP

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Grâce à «un fort rebond de l’activité commerciale dans tous les métiers», le résultat annuel est multiplié par 2,5.

Le groupe bancaire mutualiste BPCE a engrangé un bénéfice net record de 4 milliards d’euros en 2021, a-t-il annoncé jeudi, soit 2,5 fois plus que l’année précédente, notant «un fort rebond de l’activité commerciale dans tous les métiers».

Par rapport à 2019, avant que la pandémie de COVID-19 ne frappe l’économie, le bénéfice net est en hausse de 32,1%.

Ces «très bons résultats», qui sont les meilleurs de l’histoire de BPCE, sont également «sains» et ne s’expliquent pas par des éléments exceptionnels, a commenté auprès de l’AFP Laurent Mignon, président du directoire.

En 2016, la banque mutualiste avait en effet dégagé un bénéfice de près de 4 milliards d’euros mais notamment dû à une importante plus-value liée à une cession de titres.

BPCE, qui rassemble les réseaux Banque Populaire, Caisse d’Épargne et l’ancienne banque Natixis, transformée en «Global Financial Services» depuis son rachat et son retrait de la cote l’été dernier, suit donc ses homologues françaises qui ont toutes enregistré des résultats records l’an dernier.

Son produit net bancaire (PNB), équivalent du chiffre d’affaires pour le secteur, s’est élevé à 25,7 milliards d’euros, en hausse de 14,1% sur un an et de 5,8% par rapport à 2019.

Notant «un fort rebond de l’activité commerciale dans tous les métiers par rapport à 2020, qui constitue une base de comparaison faible, mais également par rapport à 2019», le groupe mutualiste enregistre également une «nette contraction sur un an» du coût du risque, c’est-à-dire des provisions passées pour faire face à d’éventuels défauts de remboursement de ses clients emprunteurs.

Celui-ci s’est ainsi établi à près de 1,8 milliard d’euros, en baisse de 40% par rapport à 2020 mais supérieur de 30% par rapport à 2019, et alors que «le risque a baissé par rapport à 2019», ce qui témoigne d’une approche «résolument prudente», a défendu M. Mignon.

Le ratio de fonds propres durs (CET1), un indicateur-clé qui mesure la capacité à surmonter une éventuelle crise, a baissé de 0,2 point par rapport à fin 2020 mais reste nettement supérieur aux exigences réglementaires, à 15,8%.

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