BNP Paribas AM sponsorise la conférence de GRASF et annonce la recherche universitaire lauréate

Communiqué, BNP Paribas Asset Management

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Cette année, Julia Bingler, Mathias Kraus, Markus Leippold et Nicolas Webersinke ont remporté le prix de la meilleure recherche universitaire.

Sponsorisée par BNP Paribas Asset Management (BNPP AM), la cinquième conférence annuelle de la Global Research Alliance for Sustainable Investment and Finance (GRASFI) s'est tenue à l'Université de Zurich du 5 au 7 septembre. GRASFI regroupe près de 30 universités qui se sont engagées à produire des travaux de recherche et des programmes d'enseignement interdisciplinaires de qualité sur la finance et l'investissement durables. A travers ce partenariat, BNPP AM bénéficie de recherches académiques de premier plan, contribuant à alimenter ses méthodologies et approches d'investissement tout en participant aux réflexions globales.

Cette année, Julia Bingler, Mathias Kraus, Markus Leippold et Nicolas Webersinke ont remporté le prix de la meilleure recherche universitaire grâce à leur étude s’intitulant «‘Cheap talk’ in corporate climate commitments: the role of active institutional ownership, signalling, materiality, and sentiment».

Les quatre chercheurs définissent les «paroles en l’air» («cheap talk» en anglais) comme «la part des engagements climatiques précis par rapport aux engagements climatiques imprécis», par exemple lorsqu'une entreprise prend un engagement sans fournir suffisamment d'information au public pour l’évaluer.

Ils ont ainsi analysé le lien entre cette notion de «cheap talk», pouvant être associée aux pratiques de greenwashing, et trois éléments: (1) l’actionnariat responsable, (2) le soutien public à la Task Force on Climate related Financial Disclosures (TCFD) ou l'adhésion à la Science Based Targets initiative (SBTi), (3) et l’exposition forte aux risques climatiques ou la transparence sur les risques de perte de valeur liées au climat. Leur étude a analysé 14’584 rapports annuels de sociétés composant l'indice MSCI World entre 2010 et 2020. Ils ont constaté que l'actionnariat responsable et les stratégies d'engagement ciblées, ainsi que les secteurs exposés aux risques climatiques et les publications transparentes axées sur les risques de perte en capital liée au climat permettent d’éviter les «paroles en l’air». À l'inverse, un soutien exprimé publiquement à la TCFD est associé à davantage de «paroles en l’air».

BNPP AM estime que l’étude souligne la valeur ajoutée des activités de vote et d’engagement auprès des entreprises en portefeuille. Celles-ci sont incitées à améliorer la qualité et la pertinence de leurs publications et engagements relatifs aux risques climatiques. En outre, les conclusions provocatrices de cette recherche sur le sujet du soutien public à la TCFD non systématiquement suivi d’effet concret sur la qualité du reporting constituent un point de vue intéressant pour notre analyse et nos discussions futures avec les entreprises dans lesquelles nous sommes investis.

Jane Ambachtsheer, Global Head of Sustainability chez BNPP AM, commente: «Cette conférence nous rappelle l'importance de la collaboration avec les chercheurs universitaires dans l'environnement actuel où la lutte contre le greenwashing est primordiale. Nous nous appuyons sur ces travaux académiques robustes pour mettre en lumière des recherches sur des thèmes émergents, et être transparents sur les méthodologies scientifiques que nous, en tant que praticiens, pouvons appliquer de manière cohérente».

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