Bank Linth a réussi à maintenir son bénéfice stable

AWP

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Sur fond de crise sanitaire, le bénéfice semestriel affiche un léger repli (-1,2%) à 12,8 millions de francs.

Bank Linth a bouclé le premier semestre 2020 sur des résultats quasiment stables sur un an, malgré une baisse sensible de ses recettes, essentiellement en raison de correctifs de valeurs en lien avec les risques de crédit occasionnés par la crise de COVID-19.

Au cours de la période sous revue, le produit d’exploitation s’est affaissé de 7,8% sur un an, à 46,3 millions de francs. La baisse est principalement imputable à l’érosion des activités sur intérêts, ramenées à 32,2 millions, soit 10,5% de moins qu’un an plus tôt.

Dans son rapport intermédiaire publié lundi, l’établissement saint-gallois souligne que l’évolution du résultat brut de sa principale source de revenus a été positive - ajustée d’un correctif de valeur de près de 2,7 millions occasionné par les crédits COVID-19.

Le portefeuille de crédits a été classé selon le niveau de risques, raison pour laquelle aucune variation de provision supplémentaire n’est nécessaire, selon le directeur financier (CFO) Urs Isenrich. Une autre évaluation sera conduite au deuxième semestre.

Le produit des commissions et services (9,8 millions) ainsi que des opérations de négoce et exercice de la juste valeur (3,2 millions) est resté quasiment stable. Les charges d’exploitation ont quant à elles pu être rabotées de 0,5% à 29,2 millions. Le bénéfice semestriel accuse un léger repli (-1,2%) à 12,8 millions.

Afflux d’argent frais

Au bilan, les actifs sous gestion (AuM) se sont établis à 7,4 milliards de francs à fin juin, en repli de 1,6% par rapport au bouclement de l’exercice précédent, malgré un afflux d’argent nouveau de 119,9 millions au cours de la période sous revue.

Les crédits octroyés ont enflé de 1,3% à 6,2 milliards, dont 6,03 milliards de créances hypothécaires. Dans le cadre du programme d’aide aux entreprises, Bank Linth a également autorisé des crédits COVID à hauteur de 55,6 millions.

Sur le plan des coûts, la situation est sous contrôle, selon le directeur général (CEO) David Sarasin, qui précise qu’aucun investissement majeur n’est au programme.

La direction de l’établissement se dit prudemment optimiste pour le reste de l’exercice. Le résultat est escompté stable, du moins si la situation pandémique ne vient pas à empirer, a indiqué le directeur financier (CFO) Urs Isenrich. Sur l’ensemble de l’année, les afflux nets d’argent frais sont attendus à 250 millions, selon le responsable des placements Luc Schuurmans.

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