L’activité a décru de 4% dans le secteur de l’assurance dommages, qui représente plus de la moitié du chiffre d’affaires du groupe, et en «vie, épargne retraite».
L’assureur Axa a fait état mardi d’un chiffre d’affaires en baisse de 3% au premier trimestre, par rapport à il y a un an.
Sur les trois premiers mois de l’année, Axa a réalisé un chiffre d’affaires de 30,7 milliards d’euros (33,7 milliards de francs), contre 31,7 milliards au premier trimestre 2020, selon un communiqué.
Dans le détail, l’activité a décru de 4% dans le secteur de l’assurance dommages, qui représente plus de la moitié du chiffre d’affaires du groupe, et en «vie, épargne retraite».
Le chiffre d’affaires a en revanche progressé de 3% dans la branche santé, et de 16% dans la gestion d’actifs.
Corrigé des variations du taux de change, et après un retraitement concernant Axa XL, filiale d’assurance et de réassurance, le chiffre d’affaires a progressé de 2% par rapport à il y a un an.
Cette «bonne performance», selon Etienne Bouas-Laurent, directeur financier du groupe, a été «portée par la croissance soutenue de nos segments cibles», la santé, la prévoyance et l’assurance dommage des entreprises.
Concernant ce dernier segment, en hausse de 4% en base comparable, l’activité a été soutenue par Axa XL, dont les revenus ont été «tirés par la dynamique tarifaire» de +15% en assurance et de +11% en réassurance.
Le ratio de solvabilité du groupe, indicateur clé au sein du secteur, a progressé de 8 points par rapport à fin 2020, à 208%.
A propos du conflit qui oppose Axa et de nombreux restaurateurs, et tandis que le Syndicat des Indépendants s’apprête à assigner le groupe en justice, M. Bouas-Laurent a déclaré lors d’un échange avec des journalistes qu’»il demeure évidemment des incertitudes liées à ces risques juridictionnels».
«Il y a eu un premier jugement en cour d’appel, on en attend une trentaine», a-t-il ajouté.
Fin février, la cour d’appel d’Aix-en-Provence, première juridiction d’appel à statuer au fond sur ce type de litige, a condamné Axa à indemniser un restaurateur marseillais pour ses pertes d’exploitation dues au COVID-19.
Pour l’instant, un tiers des procédures en première instance ont donné raison au groupe d’assurances.