Le géant pharmaceutique Novartis a revu ses ambitions à la hausse pour l’exercice en cours, au sortir d’un premier trimestre plus fructueux que prévu. Le chiffre d’affaires a grappillé 3% pour s’établir à 12,95 milliards de dollars (11,49 milliards de francs), alors qu’il était attendu en modeste recul. Le bénéfice net a suivi une courbe similaire pour s’établir à 2,29 milliards.

L’essor des nouveaux traitements a ainsi plus que comblé un manque à gagner lié aux versions génériques du moteur de ventes vieillissant contre la sclérose en plaques Gilenya essentiellement. Les versions de substitution ont au total bridé la croissance de 5 points de pourcentage.

Hors éléments jugés exceptionnels, l’excédent d’exploitation (Ebit) de base a gagné 8% à 4,41 milliards, quand le bénéfice net de base a bondi de 11% à 3,61 milliards.

La performance s’avère supérieure en tous points au projections des analystes consultés par AWP, qui plafonnaient les revenus à 12,59 milliards, l’Ebit de base à 4,22 milliards et le bénéfice net de base à 3,32 milliards.

La direction anticipe subséquemment une croissance de l’ordre de 5% pour son cœur de métier Innovative Medicines, en lieu et place de 1 à 5%. La filiale génériques et biosimilaires Sandoz en voie d’autonomisation doit, elle, faire bondir sa contribution de près de 10%, contre environ 5% au dernier pointage, détaille un rapport d’étape publié mardi.