Logitech: Daniel Borel réclame le départ de la CEO Wendy Becker d’ici fin mars 2024

AWP

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«Une transition est nécessaire sans ego pour le prochain exercice au plus tard», déclare le fondateur du géant des périphériques informatiques au journal «Le Temps».

Daniel Borel, fondateur du géant des périphériques informatiques Logitech et actionnaire à hauteur de 1,5% du capital, demande à Wendy Becker, directrice générale, de quitter ses fonctions avant le 31 mars 2024. «Une transition est nécessaire sans ego pour le prochain exercice au plus tard», a déclaré mercredi M. Borel dans les colonnes du journal «Le Temps».

«Logitech a besoin d’une nouvelle stratégie et d’une réactivité qu’elle a perdue», a indiqué le fondateur de la société vaudoise. «Mme Becker a créé un environnement opaque, contrôlant, politique, auto-préservateur et bureaucratique où les procédures légales ont pris le pas sur les affaires», accuse-t-il.

Logitech ne s’est pas préparée à la succession de son directeur Bracken Darrell, parti en juin, regrette M. Borel, qui reproche également à Mme Becker d’avoir accepté très récemment un poste d’administratrice chez GlaxoSmithKline (GSK) alors qu’elle devrait se concentrer sur Logitech.

M. Borel se dit conscient de ne pas pouvoir pousser seul les changements qu’il appelle mais affirme avoir reçu le soutien de nombreux collaborateurs.

Invitée par le journal à réagir, Mme Becker n’a pas souhaité s’exprimer. Pour rappel, lors de la dernière assemblée générale de Logitech le 13 septembre dernier, M. Borel s’était opposé à la réélection de Mme Becker, déplorant une absence de réaction face à la mauvaise performance de l’entreprise. Celle-ci avait cependant confirmée avec 96,56% des voix.

A la Bourse, le titre Logitech a fini la séance de mercredi en recul de 1,1% à 63,12 francs, tandis que l’indice SMI s’est apprécié de 0,33%.

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