La rentabilité de Nestlé mise à mal en 2022

AWP

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Le chiffre d’affaire de la multinationale veveysane a crû de 8,3% à 94,4 milliards de francs tandis que son bénéfice net a reculé de 45,2% à 9,3 milliards.

Les ventes du géant agroalimentaire Nestlé ont progressé à un rythme soutenu en 2022. Le bénéfice net a en revanche chuté en raison d’un effet unique. La hausse des coûts des intrants a pesé sur la rentabilité, et si le groupe vaudois a augmenté ses prix, la croissance des volumes n’a pas suivi.

Le chiffre d’affaire de la multinationale veveysane a crû de 8,3% à 94,4 milliards de francs tandis que son bénéfice net a reculé de 45,2% à 9,3 milliards.

La croissance réelle interne (RIG), qui mesure l’évolution des volumes de vente, s’est pour sa part établie à +0,1%, après +5,5% l’année précédente.

Pour la suite de son exercice en 2023, Nestlé prévoit une croissance ventes entre 6 et 8%.

Le comité exécutif veut en outre proposer un dividende à 2,95 francs par action, contre 2,80 francs au titre de l’exercice précédent, soit une augmentation de quinze centimes, à la prochaine assemblée générale annuelle en avril prochain.

L’ancienne patronne du Seco proposée comme administratrice

Le géant alimentaire Nestlé veut étoffer son conseil d’administration. Lors de l’assemblée générale du 20 avril, la multinationale veveysane proposera notamment la candidature de Marie-Gabrielle Ineichen-Fleisch, ancienne secrétaire d’Etat et ex-directrice du Secrétariat d’Etat à l’économie (Seco).

Mme Ineichen-Fleisch a quitté la tête du Seco en juillet dernier. Elle dirigeait le Secrétariat d’Etat depuis 2011. La future administratrice de Nestlé a également été ambassadrice et déléguée du Conseil fédéral aux accords commerciaux entre 2007 et 2011 et, à ce titre, négociatrice en chef de la Suisse auprès de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), rappelle jeudi le groupe dans un communiqué.

Une deuxième candidature sera soumise à l’assemblée, celle de Rainer Blair, le patron allemand de Danaher, un conglomérat diversifié basé aux Etats-Unis «qui pèse 30 milliards de dollars», note Nestlé.

La multinationale vaudoise enregistre la démission de l’administratrice Eva Cheng, qui ne se représente pas après dix années passées à l’organe de surveillance.

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