Bayer vend une division de pesticides pour 2,6 milliards de dollars

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«Bayer et Cinven ont signé un accord définitif pour la vente d’Environmental Science Professional pour un prix de 2,6 milliards de dollars», a indiqué l’entreprise dans un communiqué.

Le chimiste allemand Bayer a annoncé jeudi la vente, pour 2,6 mds de dollars (2,4 milliards de francs), de sa division dédiée aux pesticides pour un usage non-agricole, au fonds britannique Cinven.

«Bayer et Cinven ont signé un accord définitif pour la vente d’Environmental Science Professional pour un prix de 2,6 milliards de dollars», a indiqué l’entreprise dans un communiqué.

Cette activité pèse 600 millions d’euros de chiffre d’affaires, et emploie 800 salariés dans plus de 100 pays, selon Bayer.

Elle est dédiée à la vente de produits phytosanitaires destinée aux zones non agricoles, notamment dans les forêts ou les jardins.

Le chimiste allemand avait déjà annoncé l’an dernier vouloir se séparer de cette filiale, basée aux Etats-Unis, pour ne garder que son activité dédiée à l’agrochimie.

«Cette cession (...) nous permet de nous concentrer sur notre activité agricole principale», a ainsi affirmé, dans un communiqué, Rodrigo Santos, membre du conseil d’administration de Bayer.

La transaction «devrait être conclue au cours du second semestre de cette année, sous réserve de la satisfaction des conditions de clôture habituelles», a ajouté Bayer.

Son produit sera «utilisé pour réduire la dette financière nette de Bayer», a ajouté l’entreprise.

Le groupe allemand a creusé sa dette ces dernières années, en raison notamment des multiples procédures judiciaires aux Etats Unis contre le groupe dans l’affaire du glyphosate.

Cette substance est classée «cancérogène probable» par le Circ par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC).

Le groupe, qui conteste cette caractérisation, a signé en juin 2020 un large accord à plus de 10 milliards de dollars pour solder ces procédures.

Mais un juge américain a rejeté en mai une partie de l’enveloppe contenue dans ce plan, totalisant 2 milliards d’euros, destinée à limiter le coût des futures réclamations en recours collectif visant le produit.

L’affaire est donc retournée entre les mains de la justice américaine, à travers plusieurs procédures individuelle, dont l’une doit être examinée par la Cour Suprême des Etats-Unis cette année.

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