Baisse des recettes dans le secteur de la construction en 2018

AWP

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L’érosion des recettes a été particulièrement marquée au quatrième trimestre (-5,8%).

Les chiffres d’affaires des entreprises actives dans la construction ont reculé de 3,5% l’année dernière en Suisse, à 20,06 milliards de francs. Tous les domaines, à l’exception de la construction dans le secteur industriel, ont accusé un recul, indique mercredi la Société suisse des entrepreneurs (SSE) dans sa dernière enquête trimestrielle.

L’érosion des recettes a été particulièrement marquée au quatrième trimestre (-5,8%), une situation que la faîtière explique par des «températures plus douces à la période comparable de 2017».

Dans le domaine du logement, le recul de la demande pour de nouveaux biens se traduit par une baisse de 6,7% du chiffre d’affaires annuel, une tendance qui devrait se poursuivre dans les prochains mois, prédit la SSE.

Elle note toutefois «un point positif» dans le fait que «l’entrée des commandes et les réserves de travail ont augmenté au cours du deuxième semestre» et évoque des perspectives «plutôt favorables» pour le secteur dans son ensemble, à la faveur de la hausse des entrées de commandes - à l’exception du logement (-4,2%) - et des réserves de travail au cours du deuxième semestre 2018.

Sur les trois derniers mois de l’année écoulée, les réserves de travail affichent une augmentation de 7,3% par rapport au même trimestre de l’année précédente, notamment grâce aux marchés publics dans le génie civil et la construction dans le secteur industriel. L’évolution des entrées des commandes, en hausse de 9,6% sur un an, est «tout aussi positive», se réjouit la SSE.

De janvier 2018 à mars 2019, les projets dans le secteur principal de la construction se montent à un total de 4,18 milliard de francs en termes nominaux, ce qui représente une progression de 16,6% en rythme annuel.

Sur le plan de l’emploi, la branche comptait 72’500 équivalents temps plein (ETP) à fin décembre, contre environ 75’000 les deux années précédentes. Avec une part de 53,7%, la main d’oeuvre étrangère restait majoritaire.

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