Tokyo: le Nikkei finit sur une chute de 1,82%

AWP

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Le Nikkei a cédé 391,43 points à 21.115,45 points, et l’indice Topix a perdu 1,99% (-31,69 points) à 1.562,51 points.

L’indice Nikkei de la Bourse de Tokyo a clos mardi sur un recul prononcé de 1,82%, dans le sillage négatif de Wall Street qui a dévissé de plus de 2% après la publication d’indicateurs décevants.

Une certaine fébrilité règne sur la place tokyoïte avant une décision monétaire de la Réserve fédérale américaine (Fed).

A l’issue des échanges, le Nikkei des 225 valeurs vedettes a cédé 391,43 points à 21.115,45 points, et l’indice élargi Topix de tous les titres du premier tableau a perdu 1,99% (-31,69 points) à 1.562,51 points.

Sur le volet des devises, le dollar se négociait 112,59 yens, glissant au fil des heures depuis la fermeture de lundi où il valait 113,47 yens, et l’euro reculait à 127,72 yens contre 128,31 yens, des mouvements qui incitent à vendre des actions de groupes exportateurs japonais.

«Les acteurs de la Bourse de Tokyo se montrent prudents après la chute de Wall Street lundi et tendent à opter pour une position attentiste avant les réunions des comités de politique monétaire de la Fed d’un côté et de la Banque du Japon de l’autre», a souligné dans une note la maison de courtage Okasan Securities.

Du côté des valeurs, des chutes vertigineuses ont marqué la journée, dont celle du laboratoire pharmaceutique Takeda qui a dégringolé de 8,95% à 3.590 yens. Lundi, l’agence de notation financière Moody’s a dégradé de trois crans la note de ce groupe dirigé par le Français Christophe Weber, prenant en compte le poids financier du rachat en cours de l’irlandais Shire.

Takeda a confirmé récemment lors de son assemblée générale d’actionnaires son intention d’acquérir la totalité des actions en circulation de Shire pour quelque 46 milliards de livres (51,5 milliards d’euros).

La déception Mercari

L’action Nissan n’a pas souffert du tout du fait que le groupe soit toujours dépourvu de président pour remplacer Carlos Ghosn limogé il y a près d’un mois à la suite de son arrestation pour malversations financières et placé en garde à vue depuis le 19 novembre. Le titre a cédé 0,21% à 927,9 yens au lendemain d’un conseil d’administration qui a échoué à désigner un successeur à celui qui est aussi PDG de Renault actuellement «empêché».

L’action de Mercari, plateforme de vente de produits d’occasion de particulier à particulier, a plongé de 8,92% à 2.113 yens après que la jeune firme a annoncé la liquidation de sa filiale européenne, Mercari Europe, un aveu d’échec dans sa volonté de développement international pourtant mise en avant lors de son introduction en Bourse cette année.

Sony a été aussi très maltraité: l’action du fleuron de l’électronique nippon a lâché 4,40% à 5.582 yens.

A la veille de l’introduction en Bourse de sa filiale de télécommunications mobiles au Japon, le géant des services en ligne SoftBank Group a vu son action dévisser de 3,29% à 8.259 yens.

La plus importante hausse du jour des valeurs du Nikkei 225, elle, revient au groupe pétrolier Showa Shell Sekiyu (+2,20% à 1.574 yens) après l’annonce de l’approbation de la fusion avec son compatriote Idemitsu Kosan qui sera l’entité restante bien que ne faisant pas partie des 225 titres vedettes. Chaque porteur d’une action Showa Shell recevra en échange 0,41 titre Idemitsu Kosan. Ce dernier a pris 2,64% à 3.690 yens.

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