Le pétrole se stabilise, les réserves stratégiques américaines en toile de fond

AWP

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Le Brent termine sur un recul de 0,14% à 82,05 dollars et le WTI finit sur une avancée de 0,11% à 80,88 dollars.

Les prix du pétrole, d’abord en recul avec les craintes d’une utilisation de leurs réserves stratégiques de brut par les États-Unis, se sont stabilisés lundi en deuxième partie de séance pour finir sur une note mitigée.

Le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier a cédé 12 cents ou 0,14% à 82,05 dollars.

A New York, le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour le mois de décembre a avancé de 9 cents ou 0,11% à 80,88 dollars.

Depuis la fin de semaine dernière, les cours se sont orientés à la baisse dans la crainte que les États-Unis ne puisent dans leurs importantes réserves stratégiques de pétrole brut pour faire baisser les prix.

Dimanche, le chef de la majorité démocrate au Sénat, Chuck Schumer a plaidé pour cette solution alors que les prix de l’essence à la pompe ne cessent de grimper et mécontentent les Américains.

Selon l’association automobile américaine AAA, les prix moyens du gallon d’essence (3,78 litres) en Californie, l’État où ils sont parmi les plus chers, ont atteint un record à 4,682 dollars depuis que l’AAA a commencé à collecter ces données en 2000.

Les Etats-Unis sont les premier producteur et consommateur mondial de pétrole et conservent d’importantes réserves d’urgence de brut.

Si le président américain Joe Biden décidait de puiser dans ces stocks, le marché pourrait «réagir dans l’immédiat, mais les conséquences sur le long terme seraient limitées», a estimé Walid Koudmani, analyste chez XTB.

«Nous ne sommes pas convaincus que la faiblesse récente des cours est à attribuer aux discussions sur les réserves stratégiques», estime cependant Bjarne Schieldrop, analyste chez SEB.

Selon lui, la baisse des prix est à attribuer «aux inquiétudes accrues sur une hausse du nombre d’infections au Covid-19, qui pourrait conduire à une limitation de la demande de pétrole en cas de nouveaux confinements».

En Europe, par exemple, l’Autriche a annoncé l’entrée en vigueur dès lundi d’un confinement pour les personnes non vaccinées, tandis que l’Allemagne se prépare à un retour massif au télétravail, le pays le plus peuplé d’Europe ayant atteint un taux d’infection record dimanche.

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