Le pétrole prudent avant les stocks américains

AWP

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Vers 11h50, le Brent lâche 0,92% à 73,02 dollars et le WTI perd 1,09% à 69,96 dollars.

Les prix du pétrole étaient en baisse mercredi avant la publication par l’EIA de l’état des stocks de brut aux États-Unis, le variant Omicron planant toujours sur la demande à venir d’or noir.

Vers 10H50 GMT (11H50 HEC), le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février lâchait 0,92% à 73,02 dollars.

A New York, le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour le mois de janvier cédait 1,09% à 69,96 dollars.

«Les marchés pétroliers sont sur la pente descendante en milieu de semaine», constate Pierre Veyret, analyste d’Activtrades, «les prix souffrant de l’incertitude actuelle engendrée par le variant Omicron».

«La perspective d’éventuelles restrictions sur les voyages et de nouveaux confinements» inquiète les investisseurs, ajoute-t-il.

Ces derniers sont par ailleurs attentifs aux données sur l’état des stocks de pétrole brut aux États-Unis.

L’American Petroleum Institute (API), la fédération qui regroupe les professionnels du secteur pétrolier dans le pays, a fait état mardi d’une baisse des réserves commerciales de brut de 800.000 barils la semaine passée.

L’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA), aux estimations jugées plus fiables, publiera ses propres chiffres mercredi.

Le marché table aussi sur une baisse, de l’ordre de 1,7 million de barils, selon la médiane d’analystes interrogés par l’agence Bloomberg.

Les investisseurs surveillaient également les prix du gaz, qui cédaient du terrain mercredi après un nouveau pic à l’ouverture.

Le marché de référence du gaz européen, le TTF (Title Transfer Facility) néerlandais, perdait vers 10h50 GMT mercredi 4,55% à 122,46 euros le mégawattheure (MWh) mais restait en hausse de 15% depuis le début de la semaine et de 35% depuis lundi dernier.

«Les prévisions météorologiques plus froides et des tensions persistantes entre la Russie et l’Ukraine» expliquent cette surchauffe récente, avancent les analystes de Goldman Sachs.

Le TTF néerlandais a touché un peu plus tôt dans la journée 132,99 euros, un prix seulement vu dans l’Histoire le 6 octobre de cette année, lorsque le contrat avait flambé à 162,12 euros.

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