Meilleure semaine depuis août pour les cours du pétrole

AWP

1 minute de lecture

Le Brent termine la semaine à 75,15 dollars, en hausse de 0,98%, et le WTI repasse aisément la barre des 71 dollars grâce à une montée de plus de 1%, à 71,67 dollars.

Les cours du pétrole ont fini en hausse vendredi, affichant leur meilleure semaine depuis le mois d’août, malgré leur correction de la veille dans un marché déboussolé par les incertitudes autour du variant Omicron.

Le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février a gagné 73 cents, ou 0,98%, à 75,15 dollars.

A New York, le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour le mois de janvier a avancé de 73 cents également, ou 1,02%, à 71,67 dollars.

Les cours du brut, qui ont affiché une hausse de presque 8% sur la semaine, retrouvent ainsi leur niveau de mi-septembre.

La parution du chiffre de l’inflation américaine, à 6,8% un plus haut en presque 40 ans, selon l’indice CPI, a accéléré en séance la courbe ascendante des cours.

«Dès que l’inflation a été annoncée et qu’elle était en ligne avec les attentes, on a immédiatement observé le dollar glisser et les prix du brut monter», a indiqué Matt Smith, directeur de la recherche sur les matières premières pour le cabinet ClipperData (petrole).

La semaine prochaine s’annonce riche en événements pour le marché, entre le rapport mensuel de l’Opep sur la demande et les stocks de pétrole américain qui «devraient commencer à baisser à la fin de l’année», selon Matt Smith.

Le marché de l’or noir reste soucieux toutefois de la pandémie de Covid-19, inquiet de savoir si le variant Omicron va pousser à de nouveaux confinements, limitant les déplacements et donc la demande de pétrole.

Pour l’instant, peu de cas graves ont été repérés.

Mais «les inquiétudes persistent en raison du risque d’une transmissibilité plus élevée», souligne Jim Reid, analyste chez Deutsche Bank, pointant les restrictions mises en place au Royaume Uni.

Autre source d’incertitude qui plane sur le marché du brut: les négociations ont repris à Vienne entre les Occidentaux et Téhéran sur l’accord sur le nucléaire iranien.

Mais pour l’instant, Washington ne semble pas très optimiste.

«Au vu des avancées continues du programme nucléaire iranien, le président (américain Joe Biden) a demandé à son équipe de se préparer pour le cas où la diplomatie échouerait», a dit jeudi la porte-parole de la Maison Blanche Jen Psaki, évoquant des «sanctions supplémentaires» contre les sources de revenus de Téhéran.

A lire aussi...