Le pétrole poursuit son rebond, l’Opep+ attendue à l’offensive

AWP

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Le Brent termine sur une montée de 2,12% à 82,32 dollars et le WTI finit sur une grimpée de 2,25% à 77,60 dollars.

Les cours du pétrole ont pris encore de la hauteur lundi, après un premier sursaut vendredi, sur un marché aux volumes faibles, qui s’attend à voir l’Opep+ rester offensive lors de sa prochaine réunion, dimanche, pour soutenir les prix.

Le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier a engrangé 2,12%, pour clôturer à 82,32 dollars.

Le baril de West Texas Intermediate (WTI) américain, avec échéance en décembre, a lui pris 2,25%, à 77,60 dollars.

Les opérateurs sont déjà tournés vers la réunion ministérielle, dimanche, de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et de ses alliés du groupe Opep+.

«On s’attend à ce que Russie et Arabie saoudite prolongent leurs coupes de production assez longtemps en 2024, mais d’autres réductions, jusqu’à un million de barils par jour, pourraient s’y ajouter», a expliqué, dans une note, Susannah Streeter, d’Hargreaves Lansdown.

Depuis juillet, les Saoudiens ont volontairement amputé leur production d’un million de barils par jour, mais ne se sont pas encore engagés au-delà de la fin de l’année.

Même position pour la Russie, qui a diminué ses exportations de 300.000 barils quotidiens depuis septembre (après 500.000 barils en août).

«On voit des signaux d’un fléchissement de la demande ou d’une offre trop abondante» à brève échéance, «donc avant les fêtes de fin d’année et le premier trimestre, je ne serais pas surpris de voir de nouvelles coupes de l’Opep», abonde Stephen Schork, de Schork Group.

Par ailleurs, pour les analystes d’Eurasia Group, la capture d’un cargo appartenant à un homme d’affaires israélien par les rebelles Houthis du Yémen, dimanche, «rappelle les dangers potentiels que pose la crise au Moyen-Orient pour les flux énergétiques».

L’opération s’inscrit, en effet, dans le cadre d’une stratégie visant Israël, accusée, par les Houthis du «siège injuste» de Gaza et de «massacres horribles» sur ce territoire. La guerre menée par Israël contre le Hamas dans la bande de Gaza a été déclenchée par l’attaque meurtrière sans précédent du mouvement palestinien sur le sol israélien le 7 octobre.

Pour Stephen Schork, le coup de chaud du pétrole, lundi, est partiellement dû aux faibles volumes d’échanges, faute d’intervenants sur un marché déjà clairsemé avant le jour férié de Thanksgiving, jeudi.

Il n’y aura pas de cotation pour l’or noir sur la Bourse de Chicago (CME) ce jour-là, le marché ne reprenant que pour une séance écourtée, vendredi.

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