Le pétrole fléchit après des données commerciales chinoises

AWP

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Vers 11H15, le Brent perdait 1,28% à 84,25 dollars. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), abandonnait 1,22% à 80,94 dollars.

Les cours du brut perdaient du terrain mardi, lestés de l’aversion pour le risque des investisseurs et des inquiétudes autour de la demande chinoise après la publication de données commerciales décevantes dans le pays.

Vers 09H15 GMT (11H15 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en octobre, perdait 1,28% à 84,25 dollars.

Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison en septembre, abandonnait 1,22% à 80,94 dollars.

Les prix du pétrole ont flanché «en raison de la faiblesse des données commerciales chinoises», commentent les analystes de DNB.

Les exportations de la Chine ont dévissé en juillet pour connaître leur plus fort repli en plus de trois ans, pénalisées par une demande atone à l’étranger et le ralentissement économique dans le pays qui fragilisent des milliers d’entreprises.

«Avec le ralentissement de l’économie chinoise, les négociants revoient à la baisse leurs prévisions concernant la demande mondiale de pétrole, ce qui se traduit par une baisse des prix», explique Ricardo Evangelista, analyste chez ActivTrades.

Les analystes de DNB notent en outre «une baisse significative des importations de pétrole brut (de la Chine, ndlr) sur une base mensuelle».

Les données commerciales chinoises ont aussi déclenché un retour des inquiétudes quant à la santé de l’économie mondiale et donc de l’aversion pour le risque des investisseurs, qui délaissent les actifs comme le pétrole, plus volatil, et se tournent vers les valeurs refuges comme le dollar.

Or, les cours de l’or noir étant libellés en billet vert, une appréciation de la devise américaine décourage les achats de pétrole, alors qu’un dollar moins fort renforce la demande.

Les pertes du brut ont toutefois été limitées «par le resserrement de l’offre résultant des réductions de production de la Russie et de l’Arabie saoudite», tempère M. Evangelista.

La semaine dernière, l’Arabie saoudite a en effet annoncé la prolongation de ses réductions volontaires de production d’un million de barils par jour pour un mois supplémentaire. La Russie lui a emboité le pas, annonçant quant à elle une réduction de ses exportations de pétrole de 300.000 barils par jour pour septembre.

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