Le pétrole plie sous la force du dollar, malgré les risques géopolitiques en mer Noire

AWP

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Vers 12h30, le Brent perdait 1,07% à 85,32 dollars. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, abandonnait 1,12% à 81,89 dollars.

Les cours du brut perdaient un peu de terrain lundi, la force du dollar effaçant la prime de risque géopolitique liée aux tensions croissantes entre la Russie et l’Ukraine en mer Noire.

Vers 10h30 GMT (12h30 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en octobre, perdait 1,07% à 85,32 dollars.

Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison en septembre, abandonnait 1,12% à 81,89 dollars.

Après avoir touché leur plus haut prix depuis près de quatre mois en début de séance, les deux références du brut évoluaient en petite baisse, le renforcement du dollar pesant sur les cours.

Les cours de l’or noir étant libellés en billet vert, une appréciation de la devise américaine décourage les achats de pétrole, alors qu’un dollar moins fort renforce la demande.

La force de la devise américaine a effacé les craintes quant à l’approvisionnement en raison des tensions croissantes entre la Russie et l’Ukraine en mer Noire.

Samedi soir, des missiles russes ont frappé des bâtiments du constructeur aéronautique ukrainien Motor Sich, entreprise «d’importance stratégique», plusieurs heures après l’attaque par un drone ukrainien d’un pétrolier russe en mer Noire.

Ces attaques «augmentent le risque géopolitique» en raison des «volumes importants d’exportation de pétrole brut et de produits pétroliers via la mer Noire», affirment les analystes de DNB.

Le nombre des attaques a augmenté de part et d’autre depuis que Moscou a refusé mi-juillet de reconduire un accord négocié par l’ONU qui autorisait les exportations de céréales ukrainiennes.

Selon les analystes de DNB qui citent des données de Rystad Energy, environ 2,1 millions de barils par jour de pétrole et un million de barils par jour de produits raffinés sont actuellement exportés via la mer Noire.

Si «d’importants volumes de pétrole brut et de produits pétroliers sont donc exposés à un risque géopolitique accru», l’approvisionnement n’est pour le moment pas interrompu, précisent cependant les analystes.

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