Les promesses de ventes de logements aux Etats-Unis ont diminué en mars de 20,8% sur un mois, conséquence directe des mesures de confinement destinées à endiguer le nouveau coronavirus, selon les données de la Fédération nationale des agents immobiliers (NAR) publiées mercredi.

En janvier, comme en février, elles s’étaient inscrites en progression à la faveur de taux d’intérêt bas et d’une hausse du pouvoir d’achat des ménages.

Par rapport à mars 2019, les signatures de contrats ont diminué de 16,3%, indique NAR dans un communiqué.

«Le marché du logement est temporairement aux prises avec l’arrêt (de l’économie) provoquée par le coronavirus, qui a entraîné une baisse des nouvelles inscriptions et de nouveaux contrats», a commenté Lawrence Yun, économiste en chef de NAR, cité dans le texte.

«Alors que les consommateurs s’habituent davantage aux protocoles de distanciation sociale et que l’économie rouvre lentement et en toute sécurité, les achats reprendront, en particulier parce que les taux hypothécaires records sont à un niveau historiquement bas», estime-t-il.

Pour autant, dans la mesure où le printemps est traditionnellement la saison phare pour les achats de biens immobiliers, le rebond attendu plus tard dans l’année sera sans doute insuffisant pour compenser la perte de ventes au deuxième trimestre, opine-t-il.

«Dans l’ensemble, les ventes de maisons devraient diminuer de 14% pour l’ensemble de l’année».

Cet indicateur est un baromètre avancé du marché immobilier puisqu’il se base sur les contrats de cession qui se concrétisent généralement dans les 45 jours.

Un indicateur à 100 correspond au niveau d’activité de 2001.

En mars, le niveau d’activité s’établit à 88,2, a précisé la NAR.