Prix Sommet 2020: trois PME en lice sur le thème de la durabilité

Communiqué, UBS

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Avec un coach externe, les trois challengers vont travailler durant neuf mois pour mieux gérer leurs déchets et pour réduire leurs émissions de CO2.

Les trois challengers et leur coach (de g. à dr.): Julien Gonthier (Biofruits), Olivier Brüggimann (coach), Paul-Marc Julen (Hotel Julen Zermatt AG) et Andreas Schöni (Bühler Entreprises Monthey). © Andrea Soltermann

Le monde prend de plus en plus conscience de l’urgence climatique. Avec un coach externe, les trois challengers vont travailler durant neuf mois pour mieux gérer leurs déchets, pour réduire leurs émissions de CO2, pour rationaliser leurs processus ou leurs transports, etc. Les trois challengers: Bühler Entreprises Monthey (BEM), Biofruits à Vétroz et Hotel Tradition Julen à Zermatt.

La question climatique interpelle l’ensemble de la société. Nombre d’entreprises cherchent à atténuer leur empreinte carbone ou à la compenser complètement. Mais comment y parvenir? L’édition du Prix Sommet 2020 entend esquisser des pistes dans cette direction en mettant en avant l’exemple de trois PME valaisannes issues des trois régions du canton et des trois domaines de l’économie (primaire, secondaire et tertiaire).

Travailler sur l’impact écologique

«L’ambition du Prix Sommet nouvelle formule consiste à donner l’opportunité à des entreprises valaisannes de participer à une démarche collaborative en profitant du réseau d’experts d’UBS et d’un coach externe. Le but est d’abord de pérenniser leur modèle d’affaires, mais aussi de servir d’exemple et de donner des idées à d’autres PME», explique Iwan Willisch.

«En plus d’être une source d’inspiration, le Prix Sommet souhaite promouvoir l’excellence. A cette fin, UBS propose ses compétences et un regard extérieur pour dessiner des pistes concrètes afin – cette année – de travailler à réduire l’impact écologique de l’entreprise», ajoute le directeur régional d’UBS Valais.

Les trois challengers 2020

Bühler Entreprises Monthey à Monthey – Andreas Schöni

Entreprise d'électricité générale et d'électrotechnique, BEM s'est toujours développée en mettant l'individu au centre de sa stratégie. Son but: réaliser des projets économiquement viables, socialement responsables et écologiquement durables. Il y a plus de trente ans, BEM avait électrifié une voiture solaire qui a participé au «Tour de Sol». Pionnière dans de nombreux domaines, BEM aimerait que ses ateliers et bâtiments puissent entièrement renoncer aux énergies fossiles.

Biofruits à Vétroz – Julien Gonthier

En conditionnant, commercialisant et distribuant chaque année quelque 2000 tonnes de fruits biologiques, Biofruits réfléchit à réduire encore la longueur de ses circuits de distribution. Après l’installation de 8000 m2 de panneaux photovoltaïques et la mise en place d'un centre de tri des déchets en interne, Biofruits aimerait encore mieux intégrer les énergies renouvelables tout au long de son cycle commercial.

Hotel Tradition Julen Zermatt à Zermatt – Paul-Marc Julen

Comme son nom l’indique, Hotel Tradition Julen vise la pérennité d’une entreprise qui a déjà passé le cap de plusieurs générations. Cette vision durable a conduit ces hôteliers de Zermatt à produire une partie des aliments proposés à leur clientèle, à gérer simultanément leurs déchets et la production d'une énergie propre au travers d’une petite centrale au biogaz. Des démarches que la famille aimerait encore développer.

Des axes multiples

Pour coacher ces trois challengers, UBS met à leur disposition un expert qualifié, Olivier Brüggimann, du bureau de conseil ecoLive. «Les pistes pour préserver l’environnement sont multiples: économies d'énergie, diminution des émissions de gaz à effet de serre, réduction et/ou revalorisation des déchets et des emballages. Mais on peut aussi agir sur le cycle de vie d'un produit ou d'une prestation, sur la mobilité pendulaire ou professionnelle des collaborateurs, sur le déplacement des clients ou sur le transport des marchandises», énumère ce spécialiste en management environnemental.

«Le but est toujours de préserver la biodiversité, la faune et la flore, mais aussi de protéger la qualité de l'air, de réduire les impacts sonores, de diminuer les risques ou l'exposition aux produits chimiques, etc. On peut beaucoup obtenir en changeant le comportement de chacun, collaborateurs ou clients. Dans ce sens, je me réjouis d’accompagner ces trois challengers extrêmement motivés et de dessiner avec eux des pistes pour l’ensemble des entreprises valaisannes», s’enthousiasme Olivier Brüggimann.

Un planning en quatre phases

Comme les saisons de l’année, les trois challengers passeront par quatre phases. La première vise à analyser la situation de chacune des PME et à planifier les actions envisageables. La seconde, de mai à octobre, doit permettre la mise en oeuvre du plan d’actions convenu. Lors de la troisième phase, les résultats obtenus seront évalués et ils seront présentés lors de la dernière phase: la grande soirée du Prix Sommet, le jeudi 26 novembre à la Halle polyvalente de Conthey.

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