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A l’instar des marchés financiers, nous prévoyons que la Réserve fédérale (Fed) maintiendra son statu quo monétaire en mai, en réponse aux incertitudes liées au protectionnisme et à la guerre tarifaire.

La Banque centrale européenne devrait persister dans une baisse graduelle de ses taux directeurs en avril puisque le processus de désinflation est en très bonne voie et qu’il est globalement conforme aux prévisions de l’institution.

Donald Trump a fait volte-face mercredi soir. Il semblerait que les turbulences des marchés ainsi que l’opposition grandissante au sein de son propre camp l’aient amené à faire preuve de davantage de souplesse.

Sans surprise, la Fed devrait annoncer une pause sur ses taux directeurs en mars tout en assouplissant ou en arrêtant la réduction de la taille de son bilan.

Rééquilibrages économiques: tensions commerciales, augmentation des budgets de défense et répercussions sur les marchés

Cette version positive pourrait être mise à mal dans les mois qui viennent étant donné le caractère contradictoire des différents objectifs de la politique américaine.

En parallèle, la BCE devrait confirmer ses prévisions d’inflation avec un taux annuel d’inflation dans la région qui convergera vers l’objectif des 2,0% d’ici le courant de l’année.

Les dernières déclarations de l’administration Trump confirmeraient en effet la volonté des Etats-Unis de considérer l’Europe comme un partenaire commercial lambda et non plus comme un partenaire stratégique.

La faible croissance allemande et son corollaire, la hausse du taux de chômage, ont entrainé depuis plusieurs mois des débats autour de la règle du «frein à l’endettement».

Le mois de janvier se termine sur des marchés obligataires sans direction claire, des marchés de crédit dans une forme étincelante et des marchés actions eux aussi très porteurs en particulier en Europe.